Ellea Ă©tĂ© suivie de deux autres versions en 1975 et 2002. Câest cette derniĂšre, dĂ©signĂ©e comme editio tertia typica (troisiĂšme Ă©dition typique), qui est en vigueur aujourdâhui dans lâĂglise catholique de rite romain et dont la traduction a Ă©tĂ© renouvelĂ©e. Est-ce un nouveau Missel ?
Dans le christianisme, la foi se chante. Le chant est l'un des principaux Ă©lĂ©ments qui ont fait, au cours des siĂšcles passĂ©s, et qui font, maintenant dans le monde entier, la renommĂ©e des disciples de JĂ©sus. La part dĂ©vouĂ©e au chant en assemblĂ©e a variĂ© au cours des Ă©poques et d'un endroit Ă l'autre. Mais aujourd'hui, la plupart des Ăglises consacrent environ un tiers du temps de rassemblement au chant. Elles investissent Ă©galement une quantitĂ© considĂ©rable de temps, d'argent, d'efforts et d'Ă©nergie dans la facette musicale de la vie de l'Ăglise. Mais pourquoi chantons-nous ? Ă quoi servent nos chants ? Quelles missions remplissent-ils ? Selon lâĂcriture, Dieu nous a créés pour chanter mais nous a Ă©galement appelĂ©s Ă chanter pour trois raisons principales louer, prier et proclamer notre foi. Regardons tour Ă tour chacun de ces aspects. 1 . Chanter nous aide Ă louer Impossible de nier que le chant est une forme vitale de louange. Beaucoup de passages des Ăcritures en particulier des Psaumes le confirment. Ils font, non seulement, un lien direct entre le chant et la louange, mais Ă©voquent aussi souvent, et pratiquement dans le mĂȘme souffle, les dimensions verticale et horizontale de la louange, de l'adoration et de lâaffirmation de notre foi. ConsidĂ©rons, par exemple, les quatre premiers versets du Psaume 96 Chantez en l'honneur de lâĂternel un cantique nouveau, chantez en l'honneur de lâĂternel, habitants de toute la terre! Chantez en l'honneur de lâĂternel, bĂ©nissez son nom ; annoncez de jour en jour son salut. Racontez sa gloire parmi les nations, ses merveilles parmi tous les peuples ! Oui, lâĂternel est grand et digne de recevoir toute louange ; il est redoutable, plus que tous les dieux. Bien que la louange ne soit pas rĂ©ductible au chant, le but de ce psaume parmi d'autres ne peut pas ĂȘtre plus clair. Nous chantons au Seigneur, bĂ©nissant son nom, et nous chantons au sujet du Seigneur, dĂ©clarant sa gloire. Et, bien sĂ»r, nous faisons souvent sinon toujours les deux Ă la fois. Car mĂȘme lorsque nos chants s'adressent aux autres et parlent du Seigneur, Il est prĂ©sent pour recevoir sa louange. Il est trĂšs souvent commandĂ© dans lâĂcriture de chanter les louanges de Dieu, ce qui en souligne l'importance par exemple, Exode ; Psaume ; ; Sophonie ; Zacharie ; Jacques Certes, la plupart de ces exhortations se trouvent dans l'Ancien Testament, en particulier dans les Psaumes. Mais Ă©tant donnĂ© que l'apĂŽtre Paul exhorte les chrĂ©tiens Ă chanter les psaumes ĂphĂ©siens ; Colossiens il apparaĂźt clairement que ces ordres sont toujours pertinents aujourd'hui. De telles exhortations sont nĂ©cessaires, parce qu'une louange sincĂšre ne naĂźt pas toujours facilement. En fait, des forces diverses s'opposent Ă nous cĂ©lestes et terrestres, externes et internes et cherchent Ă nous empĂȘcher de rendre Ă Dieu la louange qui lui revient de droit. Cette louange devrait lui ĂȘtre rendue en toutes circonstances. Non seulement par notre vie, mais aussi par nos lĂšvres. Non seulement en paroles, mais aussi par les chants. Donc, Ă moins d'ĂȘtre attentifs Ă ce danger, il est fort possible de priver Dieu de sa louange, peut-ĂȘtre parce que nous avons peur d'avoir l'air d'ĂȘtre fous ou que nous craignons ce que les gens pourraient penser de nous, ou de notre voix. Si nous sommes gouvernĂ©s par de telles craintes, nous aurons tendance Ă ânous la jouer coolâ, Ă museler notre gratitude, Ă freiner notre enthousiasme, et peut-ĂȘtre Ă chanter sans mĂȘme prendre conscience des paroles que nous prononçons. Bien sĂ»r, l'antidote n'est pas d'ignorer ceux qui nous entourent, ni d'ĂȘtre indiffĂ©rents Ă ce quâils vivent. En effet, c'est la volontĂ© de Dieu que nous nous prĂ©occupions des autres et que nous nous efforcions de ne lui rendre hommage que d'une maniĂšre qui leur soit Ă©galement profitable 1 Corinthiens Mais le souci du chrĂ©tien pour son prochain est Ă des annĂ©es lumiĂšres d'une crainte servile de l'homme â une peur qui, en fin de compte, est idolĂątre et Ă©goĂŻste, et qui n'est ni respectueuse de Dieu ni tournĂ©e vers les autres. Donc, Ă©tant donnĂ© que le dessein de Dieu est que nous Le louions âde tout notre cĆurâ Psaume ; ; ; ; ĂphĂ©siens il est impĂ©ratif que nous rappelions rĂ©guliĂšrement, tant personnellement que publiquement, que Dieu mĂ©rite vraiment notre louange Psaume ; ; qu'il lâexige par exemple Psaume 47, et qu'il la dĂ©sire. De tels rappels sont nĂ©cessaires afin que le Dieu qui ne nous a privĂ©s de rien et qui n'a pas mĂȘme Ă©pargnĂ© son Fils unique, reçoive plus que le reliquat de notre attention et que les restes de nos affections. C'est notre devoir le plus Ă©levĂ© et notre joie la plus grande que de Lui donner la louange de tout cĆur, parce qu'Il en est digne, qu'Il la demande et qu'Il la dĂ©sire. 2 . Chanter nous aide Ă prier Nous ne l'avons peut-ĂȘtre pas rĂ©alisĂ© auparavant, mais le chant est ou, du moins, peut ĂȘtre une forme de priĂšre. Le livre des Psaumes est, une fois de plus, un exemple de choix puisqu'une grande partie des psaumes sont, ou contiennent, des priĂšres par exemple, Psaume 3-8, 9-10, 12-13, 16-18. Et s'il y a une chose que nous savons sur la façon dont les psaumes Ă©taient utilisĂ©s dans la vie du peuple d'IsraĂ«l, c'est que beaucoup de ces priĂšres Ă©taient chantĂ©es â comme cela Ă©tait effectivement prĂ©vu. En outre, et nous l'avons dĂ©jĂ notĂ©, ils ont Ă©galement Ă©tĂ© chantĂ©s par les Ăglises du Nouveau Testament ĂphĂ©siens ; Colossiens ; Jacques Cela signifie donc que les exhortations Ă chanter des psaumes incluent aussi des injonctions Ă chanter des priĂšres. Chanter nos priĂšres prĂ©sente une grande valeur le fait de chanter nous aide Ă mieux apprĂ©hender les dimensions Ă©motionnelles des vĂ©ritĂ©s proclamĂ©es ou desrequĂȘtes prĂ©sentĂ©es dans nos priĂšres. En d'autres termes, le chant a un rĂŽle essentiel en ce qu'il nous aide Ă combler le fossĂ© entre les aspects cognitifs et affectifs de notre humanitĂ©. Mais aussi, comme la plupart des psaumes de lamentation l'illustrent, Ă traiter notre douleur Ă©motionnelle. Il nous conduit ainsi Ă la louange par exemple, Psaume 3-7. De fait, chanter les psaumes est une activitĂ© extrĂȘmement puissante. Nous faisons plus que prier lorsque nous chantons nous prions des mots divinement inspirĂ©s. Chanter ces paroles nous implique davantage et nous aide Ă exprimer les dimensions Ă©motionnelles des vĂ©ritĂ©s prononcĂ©es, en plus de leurs dimensions conceptuelles. Mais, bien sĂ»r, nous n'avons pas Ă nous restreindre aux seules activitĂ©s du chant et de la priĂšre des psaumes. En effet, il y a d'autres chants bibliques, ainsi que de nombreuses autres portions de la Bible qui peuvent ĂȘtre chantĂ©es comme priĂšres. Mais, il a plus que cela les Ăcritures elles-mĂȘmes ne nous limitent pas Ă chanter et prier que l'Ăcriture. Dans la mesure oĂč nous chantons et prions en accord avec la volontĂ© de Dieu comme rĂ©vĂ©lĂ© dans les Ăcritures, nous sommes sur un terrain solide. Par consĂ©quent, nous devrions nous sentir libres, pour nous aider dans nos priĂšres, de tirer parti des trĂ©sors historiques mais aussi des riches ressources musicales et liturgiques que les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes ont Ă©laborĂ©es. Ceci comprend, bien sĂ»r, de nombreuses paraphrases et versions mĂ©triques des psaumes, ainsi qu'une plĂ©thore de recueils de cantiques remontant jusqu'Ă Isaac Watts. Lorsque nous chantons, nous prions Ă©galement â et ce, que nous le rĂ©alisions ou non. Par le chant, nous demandons Ă Dieu des choses, Ă la fois sur le plan personnel et sur le plan collectif. Cependant, il est clair qu'il est bon que nous soyions au courant de ce que nous faisons et de ce que nous disons, afin de prier et chanter avec des esprits pleinement engagĂ©s 1 Corinthiens Alors ne soyez pas surpris si dimanche prochain celui qui dirige le culte introduit un chant par ces paroles â Ălevons ensemble nos voix en priĂšre, en chantant le cantique suivant â, car c'est souvent exactement ce que nous faisons. 3. Chanter nous aide Ă proclamer notre foi En plus d'ĂȘtre un acte de louange et une forme de priĂšre, le chant est aussi un moyen de proclamer notre foi. Nous avons abordĂ© ce point un peu plus tĂŽt, en lien avec la dimension horizontale de la louange. Cependant, je m'intĂ©resse ici plus particuliĂšrement au chant comme forme d'Ă©dification mutuelle. En effet, les Ăcritures rĂ©vĂšlent que la parole vivifiante du Christ est non seulement administrĂ©e au sein du peuple de Dieu parla lecture de la Bible et la prĂ©dication biblique, mais aussi par le chant de psaumes, d'hymnes et de cantiques spirituels » Colossiens Ăvidemment, cela ne signifie pas que les paroles chantĂ©es devraient Ă©clipser le discours, ou que le chant devrait remplacer la lecture publique de l'Ăcriture, la prĂ©dication et l'enseignement 1 TimothĂ©e Ni JĂ©sus ni les apĂŽtres n'ont prĂȘchĂ© l'Ăvangile en le chantant. Par consĂ©quent, les paroles chantĂ©es ne rivalisent pas avec le discours oral lorsqu'il s'agit du ministĂšre de la prĂ©dication dans l'Ăglise, mais elles sont conçues pour en ĂȘtre les servantes et le complĂ©ment. NĂ©anmoins, chanter la Parole de Dieu Ă condition que ce soit vraiment la Parole de Dieu qui soit chantĂ©e revĂȘt une importance vitale c'est une forme de âministĂšre de la Paroleâ Ă la fois unique et puissante. Cette rĂ©alitĂ© n'a pas toujours Ă©tĂ© suffisamment apprĂ©ciĂ©e. En effet, certains ont considĂ©rĂ© les chants en assemblĂ©e comme Ă©tant tout juste un moyen de stimuler les gens. Le but Ă©tant qu'ensuite ils Ă©coutent plus attentivement la lecture et la prĂ©dication de l'Ăcriture. Ce n'Ă©tait pas le point de vue de l'apĂŽtre Paul. Il a fortement insistĂ© sur le fait que le chant en assemblĂ©e dĂ©tient une fonction d'enseignement. Car, quand nous chantons ensemble, en mĂȘme temps que nous louons et prions, nous nous instruisons et nous exhortons les uns les autres. Cela est clairement exprimĂ© dans ĂphĂ©siens 519 et dans Colossiens Une telle dĂ©claration fait sĂ»rement du chant une part intĂ©grante de la vie spirituelle et de la santĂ© de l'Ăglise. Loin d'ĂȘtre un exercice d'Ă©tirement avant et aprĂšs la prĂ©dication, il est, en fait, une part intĂ©grante du sermon. Le chant est le moment oĂč nous prĂȘchons tous, tant pour nous-mĂȘmes que pour les autres. Et le fait est â constat qui est source d'humilitĂ© pour ceux d'entre nous qui sont prĂ©dicateurs â que les chants que nous chantons sont souvent retenus longtemps aprĂšs que nos sermons ont Ă©tĂ© oubliĂ©s.
Pendantplus dâun siĂšcle, lâĂ©glise catholique a gĂ©rĂ© des pensionnats dans lesquels les enfants Ă©taient dĂ©possĂ©dĂ©s de leur identitĂ© amĂ©rindienne. Lundi 25
MusĂ©e protestant > XVIe siĂšcle > Ătre protestant en France au XVIe siĂšcle Dans la seconde moitiĂ© du XVIe siĂšcle, de nombreuses Ăglises rĂ©formĂ©es se constituent en France . Le catĂ©chisme et la discipline calviniste y modĂšlent un nouveau type dâhomme le protestant. Ătre rĂ©formĂ©, c'est se singulariser Le rĂ©formĂ© pratique une religion diffĂ©rente de la religion catholique. La RĂ©forme se veut une Ă©puration des pratiques catholiques considĂ©rĂ©es comme paĂŻennes » et superstitieuses et ayant dĂ©figurĂ© la vĂ©ritĂ© chrĂ©tienne ». En particulier, ĂȘtre rĂ©formĂ© câest refuser certains gestes signes de croix, processions, gĂ©nuflexions devant les images et les reliques, ne plus voir dans la vierge Marie et les Saints les mĂ©diateurs de la grĂące divine et refuser de leur rendre un culte, ne plus faire dâenterrement Ă lâĂglise. Pour Ă©viter toute superstition, les pasteurs ne font aucune priĂšre ou prĂ©dication lors des enterrements. Les morts sont confiĂ©s Ă la misĂ©ricorde de Dieu qui leur accorde le salut. Confiants dans la grĂące divine, les rĂ©formĂ©s nâont plus besoin de rites ou priĂšres au moment de la mort les cĂ©rĂ©monies dâenterrement seront rĂ©tablies plus tard. Cette abstention implique une rĂ©volution mentale par rapport aux comportements ancestraux il nây a plus de temps, ni de lieux, ni dâimages ou dâobjets sacrĂ©s. De nouvelles pratiques religieuses Famille protestante lisant la bible et chantant, vue au XIXe siĂšcle © Les rĂ©formĂ©s remplacent la messe dont le centre est lâeucharistie par le culte dont le centre est la prĂ©dication. Le culte est cĂ©lĂ©brĂ© tous les dimanches par la communautĂ© toute entiĂšre qui se rend au temple pour louer Dieu, entendre sa Parole et le prier. Le chant des psaumes par lâassemblĂ©e des fidĂšles tient une place importante. La CĂšne qui remplace lâeucharistie est cĂ©lĂ©brĂ©e en gĂ©nĂ©ral 4 fois par an, lors des grandes fĂȘtes chrĂ©tiennes et non plus tous les dimanches. Le pain et le vin sont distribuĂ©s aux fidĂšles. Une autre pratique se dĂ©veloppe chez les rĂ©formĂ©s Le culte familial. La famille se rĂ©unit autour du pĂšre de famille matin et soir pour la priĂšre, le chant dâun psaume, et la lecture de la Bible. Les sacrements Le Nain 1593-1648 Retour du baptĂšme » © Des sept sacrements de lâĂglise catholique, lâĂglise rĂ©formĂ©e nâen conserve que deux le baptĂȘme et la CĂšne cĂ©lĂ©brĂ©e au cours du culte. Le baptĂȘme il est rĂ©duit Ă la simplicitĂ© des instructions de JĂ©sus Christ. Les rĂ©formĂ©s confient Ă la misĂ©ricorde divine le sort des enfants qui meurent sans le baptĂȘme. Celui-ci nâest plus le rite qui efface le pĂ©chĂ© originel et nâest donc plus nĂ©cessaire aux bĂ©bĂ©s en danger de mort. Que deviennent les autres sacrements ? Les fidĂšles rĂ©formĂ©s ne risquent-ils pas dâĂȘtre dĂ©sorientĂ©s par un manque de repĂšres pour structurer leur vie ? Calvin restructure les pratiques ecclĂ©siales pour les rendre plus conformes aux instructions du Nouveau Testament. la confirmation elle est remplacĂ©e par le catĂ©chisme qui prĂ©pare les jeunes Ă participer Ă la communautĂ© des fidĂšles la cĂ©lĂ©bration dâune cĂ©rĂ©monie de confirmation sera rĂ©tablie plus tard. le mariage il ne figure pas dans les sacrements, mais il est rĂ©affirmĂ© sous la forme dâune liturgie de bĂ©nĂ©diction. lâordination des prĂȘtres au lieu du sacrement de lâordre, Calvin donne des instructions prĂ©cises pour la nomination des pasteurs. la pĂ©nitence pour le rĂ©formĂ© le pardon est donnĂ©, non par un prĂȘtre, mais directement par Dieu. Le culte dĂ©bute par une confession gĂ©nĂ©rale des pĂ©chĂ©s devant Dieu et lâannonce du pardon. lâextrĂȘme onction elle est remplacĂ©e par la visite aux malades accompagnĂ©e de priĂšres des pasteurs et des laĂŻcs. Une autre Ă©thique La discipline calviniste proscrit comme contraires au dĂ©calogue et Ă lâhonneur de Dieu des comportements tels que lâadultĂšre, les jeux surtout les jeux de hasard la danse, les fĂȘtes spĂ©cialement le carnaval, le luxe vestimentaire. Ceci explique que les protestants soient considĂ©rĂ©s comme des gens austĂšres. La RĂ©forme bouscule la hiĂ©rarchie traditionnelle des valeurs. Elle supprime les ordres monastiques et dĂ©valorise lâĂ©tat de moine qui nâest plus considĂ©rĂ© comme un idĂ©al. Par contre elle encourage de nouvelles valeurs qui deviendront les valeurs du monde moderne, telles que le travail et lâinstruction. La RĂ©forme accorde de nouvelles responsabilitĂ©s aux laĂŻcs anciens et diacres. LâĂglise nâest plus une Ăglise de clercs, mais une communautĂ© oĂč laĂŻcs et pasteurs assument ensemble la direction de la communautĂ©. Calvin a Ă©galement le souci que la RĂ©forme pĂ©nĂštre tous les aspects de la vie quotidienne et que chacun puisse rendre compte de sa foi, non seulement le thĂ©ologien mais aussi le plus rude et sot porcher ». En confiant Ă chaque chrĂ©tien la responsabilitĂ© de sa foi, Calvin lui donne une autonomie et une libertĂ© inconnues auparavant. En modifiant peu Ă peu le statut de lâindividu dans le monde, la RĂ©forme a participĂ© de maniĂšre dĂ©terminante Ă la lente Ă©volution de la sociĂ©tĂ© vers lâinstauration de la dĂ©mocratie. Pasteur Louis Pernot - Un jour, une question Notices associĂ©es L'organisation des Ăglises Dâabord non institutionnalisĂ©es, des Ăglises rĂ©formĂ©es se constituent progressivement dans le royaume de France Ă partir de 1555 sur le modĂšle voulu par Calvin depuis GenĂšve. Le culte et les sacrements chez les rĂ©formĂ©s Le centre du culte rĂ©formĂ© est la prĂ©dication sur un texte biblique. Câest pendant le culte que sont cĂ©lĂ©brĂ©s les baptĂȘmes, et quatre fois par an, la cĂšne. Un nouveau rapport Ă Dieu Au XVIe siĂšcle une rĂ©forme de lâĂglise catholique apparaĂźt indispensable. Mais comment rĂ©former ? JusquâoĂč ? Jean Calvin 1509-1564 Une gĂ©nĂ©ration aprĂšs Luther, le Français Jean Calvin est lâorganisateur de la RĂ©forme organisateur de lâĂglise, de la doctrine et du rĂŽle de lâĂglise dans lâĂtat. ClĂ©ment Marot 1496-1544 CĂ©lĂšbre poĂšte français du XVIe siĂšcle, ClĂ©ment Marot met en vers des psaumes de la Bible qui seront chantĂ©s dans toute la France et seront le point de dĂ©part du cĂ©lĂšbre... Parcours associĂ©s Le dĂ©veloppement de la RĂ©forme en France au XVIe siĂšcle Au XVIe siĂšcle, une rĂ©forme de lâĂglise catholique apparaĂźt indispensable. Mais comment rĂ©former ? JusquâoĂč ? Des diffĂ©rences importantes apparaissent sur le rapport Ă Dieu, sur le salut et le pardon des pĂ©chĂ©s,...
Cf8dJT1.