Aprèsle décès d'une personne âgée, les enfants ne sont pas tenus de payer à la maison de retraite des dettes qui ne sont pas "alimentaires". La Cour de cassation a rejeté, selon ce principe, la demande d’un établissement qui réclamait le paiement de communications téléphoniques et d’un forfait journalier. La maison de retraite
"La suppression du redoublement nous permettra de lutter contre le gâchis humain, financier, social que représente cette 1re année de PACES", explique Frédéric Dardel, président de l'université Paris-Descartes. Poujoulat Plongé dans son dossier d'inscription, estampillé du logo de l'université Paris-Descartes, Enzo*, 17 ans, se sent un peu dans la peau d'un coureur de fond sur la ligne de départ. Evidemment, comme tout étudiant qui s'apprête à affronter le sacerdoce de la PACES - "première année commune aux études de santé" qui permet d'accéder aux cursus de médecine, de chirurgie dentaire, de pharmacie, de sage-femme, de masso-kinésithérapie et à certaines filières paramédicales -, il sait que les mois à venir seront entièrement consacrés aux révisions. LIRE AUSSI >> Etudiant en médecine comment réussir sa première année ? Il lui faudra faire une croix sur les sorties entre copains, garder les yeux rivés sur son planning de bachotage, noircir des kilomètres de fiches, subir les nuits d'insomnie... "Pour moi qui rêve depuis plusieurs années de devenir médecin, je sais que c'est un passage obligé, explique le jeune homme. Mais la pression est d'autant plus grande que, contrairement à mes prédécesseurs, je n'aurai droit qu'à une seule chance." Comme lui, les nouveaux inscrits en PACES de cinq facultés d'Île-de-France Paris-Descartes, Paris-Diderot, Sorbonne-Université, Paris-Est Créteil et de Brest Université de Bretagne occidentale n'auront plus la possibilité de redoubler leur première année. Un oral pour départager les élèvesL'objectif de cette expérimentation ? "Lutter contre le gâchis humain, financier, social que représente cette première année de PACES pour une majorité d'étudiants", explique Frédéric Dardel, président de l'université Paris-Descartes. Jusqu'à maintenant, 80% des étudiants redoublaient leur première année et près de deux tiers des lauréats devaient s'y reprendre à deux fois avant d'être reçus. "Une perte de temps énorme ! Surtout pour ceux qui échouaient les deux fois et qui se retrouvaient à la fin sans plan B, sans aucune équivalence, avec une estime de soi en berne", poursuit Frédéric Dardel. Le changement ne s'arrête pas là puisque ce nouveau système prévoit la création d'une épreuve orale pour départager les élèves les plus proches du fameux Graal d'admission. "Un système dans l'esprit de l'oral de rattrapage au bac, qui permettra de classer les candidats de façon plus humaine et plus juste", avance le président de Descartes. Difficile, pour l'heure, de savoir avec exactitude comment se déroulera ce fameux oral. Quelle sera la part de la notation accordée à la motivation ? A la validation des connaissances ? A l'aisance de l'orateur ? "Le fait de ne pas très bien savoir où ils vont, peut, certes, déstabiliser les nouveaux inscrits. Nous mettrons tout en oeuvre pour les guider et les aider du mieux possible", explique Mila Bertrand, 19 ans, membre de l'association étudiante C2P1, spécialisée dans le tutorat, qui a suivi de près toutes les étapes de l'élaboration de la réforme. Une voie parallèle"Globalement, cette réforme nous paraît plutôt positive, explique Mila Bertrand, aujourd'hui en 3e année de médecine. Il ne faut pas voir la fin du redoublement comme un couperet puisque l'étudiant recalé en première année aura la possibilité de retenter sa chance plus tard. Ce que nous, les "anciens", ne pouvions pas faire." C'est bien l'un des volets importants du dispositif la possibilité de candidater à nouveau sur dossier et entretien au cours d'une deuxième ou troisième année de licence dans la même université. "Cette voie parallèle existait déjà mais restait extrêmement confidentielle. Notre souhait est de la renforcer", assure Frédéric Dardel. "Quelqu'un qui intégrera le cursus de médecine, une fois sa licence de maths ou de droit en poche, par exemple, bénéficiera d'une double compétence qui lui permettra de se tourner, pourquoi pas, vers l'informatique médical ou le droit de la santé par la suite", s'enthousiasme-t-il. Cela encouragera également la diversification des profils de médecins à qui l'on reproche souvent d'être "issus du même moule". Reste à savoir comment se déroulera cette année de césure si particulière puisqu'elle mêlera à la fois les redoublants, issus de l'ancien système, et les petits nouveaux qui, eux, n'auront pas la possibilité de "repiquer"... "Nous organiserons deux concours parallèles avec deux numerus clausus de façon à ce que personne ne soit lésé durant cette période de transition", répond Frédéric Dardel. "Pour ma part, je me félicite d'être passée au travers des mailles du filet et d'avoir eu la possibilité de redoubler", explique Marion*, 19 ans, qui s'apprête à retenter sa chance cette année. "Lorsqu'on débarque, juste après le bac, on ne dispose parfois pas de la maturité nécessaire ni de la bonne méthode pour être productif à 100 %. Il m'a fallu du temps pour gagner en efficacité. Ce temps-là , les nouveaux ne l'auront pas", explique celle qui s'est accordée un très courte pause cet été avant de replonger dans ses polycopiés. Assurer le maintien de l'égalité des chances. Certains craignent également que ce système n'encourage un peu plus le recours aux prépas privées. "Au lieu de s'inscrire après le bac, ils pourraient être tentés de prendre de l'avance sur les autres en choisissant cette voie [au cours d'une année zéro ou blanche]. Mais, à mon sens, ce n'est pas un bon calcul car les étudiants ne sauront pas, à ce stade, dans quelle fac ils seront acceptés. Il leur faudra donc potasser les différents programmes, propres à chaque université de médecine [Les concours et les programmes étant différents d'une fac à l'autre], ce qui est énorme !", prévient Emmanuelle Ferron, de l'association C2P1, créée justement pour éviter le recours à ces instituts de formation hors de prix et assurer le maintien de l'égalité des chances. Le nouveau système Parcoursup qui ouvre la possibilité aux universités d'opérer un classement des candidats à la PACES, pourrait également se retourner contre ceux qui auraient recours à ces fameuses prépas privées. "Nous avons désormais la possibilité de repérer ceux qui ont fait une année zéro après le bac et, croyez-moi, ces derniers seront loin d'être favorisés", prévient Frédéric Dardel. Et le président de Paris-Descartes, d'insister sur les effets positifs de la réforme menée. "Après la prochaine promotion, nous aurons des effectifs beaucoup moins importants, à moyens constants. Ce qui permettra aux enseignants d'avoir des groupes de travaux dirigés moins conséquents et d'accorder plus de temps aux étudiants", promet-il. Le numerus clausus menacé ?Cette réforme s'appuie sur une loi de 2013, relative à l'enseignement supérieur et à la recherche, qui permet aux universités qui le souhaitent d'expérimenter des alternatives au système traditionnel de PACES, jusqu'à une évaluation du dispositif en 2019. Près d'une vingtaine en ont profité jusqu'ici. Celles jugées les plus intéressantes pourraient devenir pérennes et être dupliquées sur le territoire. Reste la question du "numerus clausus" global, nombre de places maximum en médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique auparavant école de sages-femmes qui conditionne le taux de reçus en fin de première année. Ce système de plafond avait été jugé "injuste" et "inefficace" par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. "L'autre question importante qu'il faudra bien se poser un jour est celle du contenu des programmes de la première année de PACES qui encourage le bachotage et le par coeur au détriment du raisonnement. Est-ce vraiment cela qu'on attend d'un bon praticien ?", interroge Frédéric Dardel. Un diagnostic partagé par une grande partie du corps médical depuis déjà de longues années. Mais le traitement se fait toujours attendre... *Le prénom a été changé Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétique
Combiende temps peut-on garder un vêtement avant de le mettre en machine ? Combien de temps peut-on garder un vêtement avant de le mettre en machine ?noté 3
Dans quel cas utiliser ce dossier Vous êtes fonctionnaire au sein de la fonction publique d’Etat, territoriale ou hospitalière et vous souhaitez en savoir plus sur la mutation, que ce soit parce que votre employeur vous l'impose ou bien car vous l'envisagez. Avant toute chose, sachez que vous ne pouvez être muté que si vous êtes fonctionnaire titulaire, les agents contractuels n’étant pas concernés par cette procédure spécifique. En outre, une mutation peut être interne au sein d'un même ministère, d’une même collectivité ou d’un même établissement ou, a contrario, externe. En tout état de cause, une mutation doit respecter un formalisme particulier auquel l’administration est tenue. Comment faire votre demande ? Votre employeur peut-il la refuser ? Doit-il motiver sa décision ? Que se passe-t-il s'il ne répond pas à votre demande ? A l’inverse, peut-il vous muter sans votre accord ? Quels organismes doivent être consultés ? Quelle procédure doit être respectée ? A quelles indemnités avez-vous droit en cas de mutation d’office ? Quels sont les droits de votre conjoint au regard de cette mutation ? Comment contester une mutation d’office ou un refus de mutation ? L'employeur peut-il utiliser la mutation dans le seul but de vous sanctionner ? Ce dossier complet vous accompagne pas à pas, à chaque étape de votre mutation. Contenu du dossier Véritable boîte à outils quant à la procédure de mutation, notre dossier aborde les notions suivantes la définition de la mutation dans la fonction publique ; les agents concernés ; la différence entre mutation interne et externe ; les différences entre fonction publique d’Etat, territoriale et hospitalière ; les cas pouvant donner lieu à mutation ; la mutation volontaire et la mutation d’office ; la procédure à respecter et les saisines obligatoires ; les recours contre l’administration employeur ; les cas de requalification en sanction déguisée ; les indemnités exigibles pour l’agent et son conjoint.
Parailleurs, le temps de progression n’est pas une règle générale pour tous. En effet, chacun étant unique, avec un corps, un métabolisme et des antécédents sportifs différents, certains peuvent progresser plus vite que d’autres. L’intensité des séances et leur régularité sont également des variables.
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