Autourde Ghisoni, il y a de nombreuses randonnées de tous les niveaux. Des balades familiales aux randos de haute montagne : chacun peut y trouver son bonheur. Et si vous avez envie de faire un tour à la mer, les plages de Ghisonaccia ne sont à 25 minutes du hameau de Sampolo.
15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 2035 La truite sur la Tay, la Lyon et la Tummel Le temps d'une bonne lessive, de sécher le tout; et dans le sous-sol, en plus ! Raison il pleut des cordes depuis un mois et le sèche-linge m'a laissé lamentablement tomber ! Et c'est le départ pour l'Ecosse. Pays qui n'est pas réputé pour sa sècheresse. Ici, les rivières sont dans les prés. Alors là-bas... Un camping-car, ça peut attendre, pas un avion alors, malgré tout, il faut partir. Trois avions, en fait Toulouse-Londres, Londres- Edimbourg, Edimbourg-Inverness. Le temps de goûter la bière anglaise, pendant les heures d'attente. Comme ça, en arrivant à Pitlochry, nous saurons par laquelle commencer. Pitlochry où nous avons loué - où les copains ont loué encore une fois, je me laisse porter ! - un bungalow pour six personnes. Alors à trois, ça devrait aller ! Cette fois, ce sont les copains , B... et D... qui viennent manger et coucher chez moi. C'est eux qui vont se taper les deux heures supplémentaires de route au retour, de nuit. Lever à 3h pour prendre l'avion de Londres à 6h45. Le voyage se terminera vers 16h, derrière les hélices d'un petit bi-moteur. Petit mais assourdissant ! Seul incident, dont on parlera encore longtemps j'ai mis ma trousse de toilette dans mon bagage cabine, et le douanier me dit un sympathique " merci " en me piquant la bouteille de shampoing. Et moi qui avait dit aux copains de faire attention...! C'est le moment de vérité D... prend le volant de la voiture de location à babord, toute ! Tranquille, calme, posé, le D...! Et à côté, les copains qui répètent inlassablement " à gauche ", " à gauche " . Pendant une trentaine de kilomètres, puis D... passe la barre à B... Et moi, côté du " dead ", volant à droite " à gauche ", " à gauche " ! Ah, ces virages où la voiture d'en face surgit de l'autre côté ! Heureusement, d'ailleurs ! Et puis nous nous habituerons, et B... deviendra un vrai maître de la conduite inversée ... Arrêt dans un hotel de Newtonmore, repas et plouf au lit. Petit déjeuner à 7h. Je n'ai pas été foutu de trouver le système pour avoir de l'eau chaude à la douche. Pour ça aussi, ils ont un code inversé ! Je me contenterai d'un peu d'eau sur la face inutile de se rendre ridicule ! " Ils " aimeraient trop ! Et c'est reparti, à gauche, pour quelques kilomètres - pardon quelques miles ! Arrivée au camping de Faskally, près de Pitlochry. Beau mobil-home sur du gazon - parfaitement tondu, bien sûr - avec plein de petits lapins autour . Corvée classique des courses et prise d'un permis de pêche au magasin du coin 5£ par jour pour la rivière Tummel qui arrose la ville. Belle rivière de cailloux et de gravier. Pas ou peu de postes, pas ou peu de caves. Ca va être coton de sortir des truites de là dedans ! Les eaux sont claires, très claires, avec un fond sombre, teinté un peu couleur cuivre, comme toutes les rivières acides, nées dans la tourbe et coulant sous les sapins. Comme en Irlande. Et en plus, il fait beau. Ces grandes plages de gros gravier laissent à penser que les eaux sont basses, très basses même. Je ne dis rien, mais ces rares petits gobages ne m'incitent pas à l'optimisme. Marcher sur ces cailloux fait autant de bruit qu'un char d'assaut dans une cathédrale ! Ca doit résonner fort et loin, sous cette surface lisse et brillante, réfléchissant les mille feux des vaguellettes qu'un petit vent de face agite. Petit, mais drôlement casse pied pour fouetter. Je mets successivemet plusieurs mouches, au hasard petit et gros sedge, clair ou foncé ; baetis olive, en cul de canard, en araignée ; et même fourmi. Si ça ne prend rien, ça fait passer le temps. Surtout que sur 10/100ième, dur-dur pour faire les noeuds, de mes vieux yeux. Vieux et presque borgne ! J'ai droit malgré tout à un beau refus. Ou est-ce moi qui ait manqué ? B... , plus discret, dans sa démarche et dans ses posés, prendra deux truites de 25 et de 35cm. Truites de belle robe, sauvages sans aucun doute. D..., lui, ne nous a pas suivi le long de la rivière nous le retrouverons vers 19h à la voiture. Arrêt en ville pour goûter une mousse écossaise. Nous profiterons d'un spectacle danse et musique du coin. Avec tenues adéquates jupes pour monsieur et madame, et la " cabrette " , comme on dit " par chez nous ". Puis repas préparé par B..., après un apéro anisé. Non, non, ce n'est pas à la superette de Pitlochry que nous l'avons achetée, la bouteille ! Elle a voyagé dans la soute à bagages, dans les chaussons de nos waders ! Et la plonge pour moi, pendant que D... essuie...Ainsi en sera-t-il pendant tout le séjour. Lever vers 7h30 et " petit " déjeuner, spécialité de B... oeuf, bacon, saucisses, bière ou-et vin rouge. Dieu du cholestérol, ayez pitié de nous ! Au passage à la superette, B... fait grise mine. Un coup de froid, dit-il. Peut-être, mais pas fier du tout, le gaillard ! Et puis, ça passe. Nous allons acheter nos permis à Dunkeld, vers le sud, pour pêcher sur la Tay. Après avoir parcouru 15km en sens inverse, nous revenons sur nos pas pour trouver un parking et un accès à la rivière. Large, avec de grands lisses. Faudra s'y faire. Il y a bien quelques gobages, mais toute activité cesse dès qu'on met les pieds dans l'eau et que l'on effectue quelques fouettés. Et sur un ferrage intempestif, je trouve le moyen de casser ! B... en prendra une de 27 et moi, j'en décroche une autre. Pas de quoi alerter la presse ! D... pêche un tout petit peu... Vers le soir, nous allons voir la Lyon, à une quarantaine de kilomètres. Ballade entre deux murettes de granite, dans une campagne verdoyante. Pleine de moutons les prés tondus comme des gazons... anglais ! Et des faisans partout. Surtout écrasés sur la chaussée. Les arbres qui bordent la petite route sont majestueux. Chacun a vu passer un bon nombre de siècles. Et, bien sûr, des châteaux. Le pays respire l'aisance. Mais pour la pêche,ça ne va pas être aisé là non plus. Eaux très basses, entre les cailloux. Depuis le pont, pas l'ombre d'une truite à l'horizon. Nous prenons contact avec le propriétaire de la rivière, pour demain. 10£ la journée ça devrait être deux fois meilleurs ! et retour au bungalow où je retrouve le sandwich préparé pour midi ! Heureusement que les copains sont partageurs... Et le matin suivant, c'est D... qui est malade au super-marché. Ca commence à devenir une habitude ! Sur la Lyon, avec B... nous pêcherons côte à côte. Nous insisterons avec de l'eau qui n'arrive même pas aux genoux.. Nous ne verrons pas une truitelle fuir devant nous. Une rivière pourtant si réputée ! On ne prend pas de poisson, mais on fait une bonne sieste, dans l'herbe grasse du printemps. Faut bien qu'il pleuve, dans ce pays, pour que l'herbe soit si haute. . Depuis le pont, le soir, nous verrons quand même trois ou quatre très belles truites. B... fait une tentative et fait fuir la bête avant même que la soie ait touché l'eau. Sauvages, ces bestiaux ! Pas de doute, ici, on ne " bassine " pas . Et c'est le retour au camping pour goûter un whisky régional. Au goût fumé ! Comme le jambon ! Imbuvable pour un palais français. La bouteille restera intacte et fera plaisir à la personne qui s'occupera du ménage. Enfin, je l'espère... Le moral est en berne. En plus,B... souffre d'une allergie yeux ensablés et sinus en fontaine. Il ne supporte pas l'herbe coupée dans ce pays recouvert de gazon, c'est mal barré ! On se ballade dans Pitlochry- une rue principale, et c'est à peu près tout- et on prend un permis pour la semaine pour d'éventuels coups du soir sur la Tummel. Nous y ferons de belles bredouilles ou presque.... Encore un " petit " déjeuner à la B... omelette aux oignons et pommes de terre, fromage. Les " tchouffas " pour la traduction, demandez à un marocain ça ne coupe pas l'appétit. Re- ballade en ville, où c'est une gentille vendeuse française qui me vendra la casquette souvenir " of Scottland " Que je laisserai au dernier hotel ! Et nous irons sur la Tay, vers Aberfeldy, face à la distillerie. Dès le premier passage, B...en sors une de près de 35cm. Belle robe. Et ça gobe. Mais elles sont toujours très difficiles à faire monter. Je change une bonne dizaine de fois ma mouche pour arriver à un petit sedge noir, en plume de coq, sur un hameçon de 18. Et enfin, ça marche. J'en prendrai cinq. B...aura moins de chance il a mis le sedge trop tard . J'aurais quatre décrochages ou casse. Moralité changer le bas de ligne après chaque prise, surtout sur 10/10ième. Nous arrosons cela au café du coin du pont d'Aberfeldy, avec une " Best " bien mousseuse. Nous avons gardé les trois plus belles pièces que nous mangerons ce soir. Et nous voilà en train de monter un vol de sedges. Enfin, c'est B...qui monte; le seul à avoir des yeux - et encore, type lapin myxomatosé- pour monter sans loupe; et, au lit... Et on continue. Cette fois, pour une partie de la rivière Tay, côté distillerie d'Aberfeldy, donc face au coin d'hier. Comme d'habitude, on va prendre le permis à la ferme.. C'est - encore ! - un secteur de grands plats, avec quelques gobages à l'arrivée. Au premier coup, une casse... Je suis toujours aussi violent à mon premier ferrage. Pas moyen de me corriger. Puis ce sera un décrochage, et plus rien. D... prendra deux petites; avec B... nous traversons pour aller au coin d'hier. Pour trouver une volée de canoës, suivie d'une autre... Ici, avec ces bestioles si craintives, ça ne pardonne pas. Toutes les truites encavées la journée est finie. Payer pour être ennuyé - je suis beaucoup moins poli, en langage parlé ! - toute la journée , merci la Tay ! Messieurs les pêcheurs en goguette sur les rivières d'Ecosse, souvenez-vous... Nous abandonnons le coin et prenons la voiture pour aller voir en amont, comment ça se présente. Arrêt inattendu de B... qui, avec son allergie, ne peut plus conduire. Je prends le volant pour rentrer ce sera mon baptême à gauche. Cinquante kilomètres sans problème j'ai mon permis pour le Nous noyons notre déception autour d'un apéro prolongé, et au lit... Le matin, pas très motivés, les gaillards ! Et si on changeait ? A une centaine de kilomètres, il y a la fameuse Dee. Rivière réputée, s'il y en est, pour ses saumons... Peut-être y a-t-il aussi des truites... Nous traversons une lande de bruyères et de fougères naissantes. Des murettes courent de sommets en vallons, séparant sans doute d'immenses propriétés. Il en a fallu des siècles, pour entasser ces cailloux ! Et partout, des moutons... Tu m'étonnes que les gigots soient fameux et d'un prix abordable ! Arrivés sur la rivière, nous allons aux renseignements, au bar d'un hotel. Coquet, l'hotel . Du traditionnel . Du massif . Pas de cliquant. Ca respire l'aisance... Le permis ? Pour le saumon ? Ah non ! Pour la " brown ", notre truite fario. Et là, ça ne semble plus interesser la dame qui nous répond négligemment qu'ici, on ne pêche que le saumon... En plus, j'ai du mal à croire qu'il y a beaucoup de saumons dans la rivière, somme toute assez petite, avec peu de fond, et avec toujours ces eaux si claires sur fond rougeâtre... Et pourtant, Mister Google est formel il y a de belles bêtes qui remontent de la mer... J'ajouterais, mais ça n'engage que moi rares bêtes ! Qui peut m'apporter la preuve du contraire veuille bien me le dire... Il y a bien une petite rivière où nous pourrions pêcher. Nous venons de la suivre et la hauteur d'eau ne devrait pas dépasser la cheville de B..., qui est le plus grand de nous trois ! Retour à Pilochry où nous irons promener notre tristesse le long des berges de la Tummel. Belle rivière qui doit avoir ses moments d'exception quand le temps est propice. Le lendemain, après les courses habituelles, c'est à Dunkeld que nous reviendrons prendre le permis pour la Tay, sur un pool très amménagé pour la pêche au saumon. Deux pêcheurs vont peigner l'eau toute la jounée, et nous ne les verrons pas en attaper un. Premier contrôle par un garde qui nous indique un coin à truites, là-bas, au fond, au plus loin du pool à saumons. D'ailleurs, une très belle place pour la truite, si elle daignait se manifester ! Rien. Strictement rien ! Ni en sèche, ni en nymphe ! Pourtant, au départ, près des voitures, il y avait quelques gobages. Mais nous avons voulu aller voir plus loin. Morale ne jamais lâcher la proie pour l'ombre. Problème récurant où aller pêcher aujourd'hui ? Après tout, c'est à Brolik, en face de la distillerie d'Aberfeldy, que nous avons fait une pêche correcte, un jour... On y revient. C'est un des rares endroits où il y a un beau courant qui vient buter sur un rocher, sur la rive opposée. Une belle cave où doivent se planquer un paquet de truites. Nous arrivons vers 10h et dès le premier fouetté, sur un gobage, je casse. Toujours aussi délicat, mon premier ferrage ! En fait, c'est le noeud qui s'est défait. Ca commence à me faire râler. Et ça n'arrête pas j'embrouille, je casse, je décroche deux autres truites. Je fouette mal et ma soie arrive sur l'eau avec la délicatesse d'un câble de débardage ! Sur un lisse, ou presque, ça ne pardonne pas. Les quelques truites qui gobent du bout des lèvres n'apprécient pas les coups de fouet et retournent très vite " at home " . B... tout en délicatesse et précision en prendra quand même cinq. Et D... sera bredouille lui aussi. Pourtant, faisant preuve d'une témérité rare, il a mouillé les waders jusqu'aux genoux. Et le soir, après avoir mangé, nous allons nous ballader au dessous du camping, sur la Tummel. Dans les dernières lueurs du jour, ça gobe de tous les côtés. Sous notre mobil-home ! Il faudra bien essayer un vrai coup du soir. Nous n'avons plus tellement envie de roder. Ce matin, nous voilà encore sur la Tummel, en aval de Pitlochry. Soleil et vent frais nul . Un pêcheur du coin prend pitié de nous et nous montre d'abord, puis nous donne à chacun une de ses mouches noyées, avec laquelle il vient de prendre huit truites. Retour au camping et, après avoir mangé, voilà B... qui sort sa boîte à mouches et qui se met à en monter de semblables. Nous les essayerons, l'après-midi, sans plus de succès ! Sèche ou noyée, même résultat. Nous nous installons pour le coup du soir. D... est resté à la maison. Avec B... nous sommes à trente mètres l'un de l'autre. Lui sur un plat assez profond, moi sur un courant régulier d'un mètre de profondeut à peine. Devant lui, des gobages. Devant moi, le calme plat. Il prendra deux ou trois poissons au petit sedge noir et continuera à l'oreille de lièvre. Finalement, je le rejoins et j'en fais trois. Cette fois, il y en a qui finiront dans la poêle. Et nous partons en nous disant que nous aurions dû faire plus souvent le coup du soir. Nous y reviendrons... pour rien ! Ou presque B...en sortira une de 22. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ; les coups du soir aussi... Heureusement, dans la journée, il y a les matches de l'Euro 2008 de football. Au bistrot devant une mousse. Mais, avions nous vraiment besoin de venir en Ecosse pour les voir ? Et avant d'aller au lit, nous bouclons les bagages. Demain, trois avions à prendre dans la jounée. Trois sauts de puce avec de longues heures d'attente. Mais cette fois, j'ai de la chance je me coucherai le premier, alors que B... et D... devront encore se taper plus de cent kilomètres avant de retrouver leur draps. Et en roulant à droite !
Lavallée de l’Ubaye, entre les massifs du Mercantour et des Ecrins, présente une formidable diversité en termes de coins de pêche des Salmonidés. Tous les types de milieux y sont représentés. Le caractère préservé de son environnement, la douceur du climat et ses populations de truites, en font une destination de tout premier choix
Qui n’a jamais rêvé d’un voyage pêche à la mouche en Irlande? Stéphane Mari nous partage son expérience de ce séjours pêche à la truite et brochet sur les rivières et lacs d’Irlande. Voyage pêche à la mouche en Irlande Cela faisait longtemps que je rêvais de faire un voyage de pêche à la mouche. Autour de moi plusieurs copains étaient déjà partis, en Slovénie, Suède, Etats-Unis, Argentine… A chaque fois c’était la même chose une expérience unique, des coins magnifiques, des poissons mythiques. Voyager ne me pose pas de problèmes, la question était plutôt où et avec qui ? L’occasion s’est présentée en 2010, avec 3 copains de pêche Stef, ça te dirait de venir avec nous en Irlande, une semaine en septembre avant la fermeture ? On a toutes les infos nécessaires, yapuka ! C’est parti ! Hébergement en Irlande pour votre séjour Pêche à la mouche en Irlande Au programme, départ de Carcassonne avec Ryan Air pour arriver à Cork. Sur place, location d’une voiture mitsubishi Grandis, c’est impeccable pour 4 personnes, faut juste s’habituer à conduire à gauche puis route en direction du comté de Tipperary c’est au milieu de l’Irlande pour arriver au cottage tres sympa et pratique, au gite chez Kevin et Bernadette . Cette adresse est très recommandable pour plusieurs raisons. C’est très beau, très pratique on était en mode gite, 2 chambres, 2 salles de bain, 1 cuisine. Et surtout, la propriété se trouve à la confluence de la Suir fleuve à saumons mythique en Irlande et de la Tare, petite rivière qui ne paie pas de mine mais dont je reparlerai plus loin. Du coup les propriétaires ont les droits de pêche pour ces 2 cours d’eau tout le long de leurs terres plusieurs km et la pêche est donc gratuite pour les clients qui habitent dans le cottage. Commencer votre séjour Pêche à la mouche en Irlande par La Suir à Kilmaneen A ce niveau, la Suir est plutôt large en tous cas pour un habitué aux rivières cévenoles, assez uniforme, les postes ne sont pas très marqués, les poissons peuvent être partout même si les gobages se trouvaient en général pas trop loin des bordures. Les fonds, assez peu rocheux, sont tapissés de grandes herbes un genre de renoncules. On a pêche plusieurs fois ce parcours, le matin ainsi que l’après midi. Malgré des conditions météo assez difficiles vent et pluie, classique pour l’Irlande on a tous pêché en sèche, sur des poissons bien actifs. La principale difficulté sur ce parcours était la présentation de la mouche il y a une multitude de veines d’eau qui entraînent très souvent des micro-dragages et les truites, peu regardantes sur le modèle de mouche, étaient par contre très sensibles à la présentation. J’ai eu droit à me plus beaux refus ! Encore une fois, pour un pêcheur de petits cours d’eaux accidentés avec des coups très marqués et rapides, ce type de pêche est un sacré challenge au début. Concernant les imitations, à cette époque de l’année on trouve surtout des midges et j’ai surtout pêché avec des petites émergentes grises corps en opossum, toupet en cdc partagé en 2 façon Marc Petitjean. Les poissons sont magnifiques, et très colorés. Question matériel, deux incontournables pour pêcher en Irlande une veste imperméable il fait beau plusieurs fois par jour… et surtout, surtout, le bâton de wading. J’ai longtemps considéré que c’était un gadget pour chapeau à plumes » mais j’ai très vite compris que c’est en fait un vrai accessoire de sécurité. Dans ces rivières très larges, la progression dans un courant assez fort avec de l’eau à mi-cuisse peut très vire devenir périlleuse… Si on ajoute à cela le fait que l’eau peut être relativement teintée naturellement ou suite à un orage et qu’on ne voit pas où on met les pieds, on comprend facilement l’utilité ce cet ustensile. Je ne vais plus à la pêche sans mon bâton depuis ce voyage. Ensuite par La Suir à Holycross Le troisième jour il me semble…, départ pour Holycross, situé assez loin en amont sur la Suir remonter jusqu’à Cahir, puis prendre direction Cashel, traverser la ville et filer droit vers le nord jusqu’à Holycross. Achat du permis au pub du village 8-10 euros pour la journée, et en avant ! Le temps était pourri, il avait plu très fort toute la nuit précédente. A notre arrivée l’eau était déjà un peu teintée, mais malgré tout plusieurs gobages juste devant la voiture nous donnaient le moral pour y aller. La matinée et le début d’après midi furent sublimes, de nombreux gobages, plusieurs gros poissons 40-45cm, des casses monumentales, puis le niveau est monté d’un cran, sifflant la fin de la partie. Comme les jours précédents à Kilmaneen, les poissons montaient facilement sur des émergentes gris-clair, par contre la présentation devait être impeccable, ce qui devenait de plus en plus difficile avec le courant de plus en plus fort. L’eau, très teintée, favorisait les approches, tout en rendant la progression hasardeuse le bâton ! le bâton !. Une journée très intense mais gâchée par la crue qui mettait en péril le reste du séjour. Un autre vieux rêve La pêche à la mouche en Irlande du Brochet Cela faisait partie du mythe pendant ce voyage pêche à la mouche en Irlande la possibilité de tenter le brochet au streamer en lac. Pour cela il a fallu se déplacer, un peu au-dessus de Limerick côte ouest, un peu avant d’arriver dans le Conemara. Grâce à des conseils avisés nous nous sommes rendus dans le petit village de Corofin Comté de Clare. Puis de là sur le lac de Atedaun 10 euros la journée avec barque à clins typiquement irlandaise. Le lac est en fait formé par une cuvette dans laquelle se déverse une petite rivière qui en ressort à l’autre extrémité. Des paysages magnifiques, genre Highlander, avec un temps très changeant. Bref, ce qu’on imagine de l’Irlande ou de l’Ecosse. Le lac, bordé de roselières et de nénuphars, n’était pas profond 4-5 mètres maxi. Pour l’occasion j’avais monté quelques monstres », par rapport à mes streamers de réservoir… Pas facile de lancer des gros streamers en lapin sur une petite barque, vent de face… J’arrive quand même à réaliser ce vieux rêve, me faire démonter par un bec sur du matériel léger, avec un streamer monté par mes soins. Par rapport aux brochets de chez nous que je pêche beaucoup, aux leurres, j’ai été très surpris par la combativité et surtout l’endurance, digne d’un salmonidé. Bernard, qui comme moi avait pris ses premiers brochets ce jour-là, a eu le mot de la fin putain con, c’est vraiment des poissons préhistoriques !! » En nymphe au fil sur la Tare De retour au cottage après cette expédition brocheteuse, un rapide cou d’œil du niveau de la Suir nous indique qu’elle est en crue et donc impêchable les saumoniers se frottaient les mains. Par contre la Tare, qui provient d’un autre bassin versant, est impeccable. Nous décidons donc de tenter cette petite rivière le lendemain, dernier jour de pêche. Cette journée de pêche restera, pour moi, un moment d’anthologie… La Tare ressemble assez à une rivière ardéchoise de plaine, avec des eaux acides typiques fonds rouges, eau couleur de thé. A notre arrivée nous nous séparons en 2 binômes, comme d’habitude. Puis nous commençons à pêcher, chacun sa berge, en sèche comme les jours précédents. Au bout d’une demi heure il est clair que cette technique n’est pas la bonne. Aucun poisson, aucun gobage en vue, aucun poisson dehors en activité. Je décide de pêcher l’eau en nymphe au fil. Ce n’est pas une de mes techniques de prédilection mais sans activité en surface et sans poissons à attaquer à vue il ne reste que cela… Je prends un peu de temps pour choisir un modèle suffisamment lesté par rapport à la rivière hameçon de 16, corps en faisan, thorax gris-vert en phoque et bille en cuivre. J’ajoute un tout petit peu de pâte orange sur un nœud pas un flotteur, juste l’équivalent d’un grain de riz et en avant. Premier lancé juste devant moi, dérive tranquille, tirée franche, pan ! Premier poisson ! J’exulte ! Les prises s’enchaîneront les unes derrière les autres, pratiquement à chaque lancer oui, oui, j’exagère à peine !. Je passe une nymphe à mon camarade qui passera lui aussi un super moment en nymphe à vue. Rien de tel pour prendre confiance dans une technique. Je ne compte jamais les poissons que je prends, mais là, c’était tellement improbable que je me suis mis à compter… A midi, donc après moins de 2 heures de pêche, j’en étais à 38 poissons… Franchement incroyable. Et tout ça sur un secteur de 1-2 km… On apprendra par la suite que les Irlandais ne pêchent quasiment pas les truites et que c’est des fous du saumon. Ce qui explique la densité et la relative facilité à pêcher. La Tare est une remarquable spawning river » pour le saumon et il n’est pas rare de voir des dizaines de saumons remonter ce petit cours d’eau en novembre pour la reproduction. Bref, une journée mémorable. Fin de mon voyage pêche à la mouche en Irlande En conclusion, un voyage de Pêche à la mouche en Irlande magnifique, dans une région assez méconnue car moins glamour que le Conemara et ses grands lacs. Mais que je recommande tout particulièrement. Ce n’est pas très loin et pas très cher en définitive en partageant les frais de location de voiture, de cottage et de nourriture, on s’en sort pour moins de 700 euros pour la semaine, voyage compris avec du low cost. Au sujet du low cost et des contraintes de poids des valises, juste un détail important pour les non-habitués. Nous étions limités à 15 kg pour le bagage en soute une grand sac avec waders, chaussures, cannes, linge, un peu de matos de montage…. On arrive très vite à 15 kg donc le jeu a consisté à traquer tout surpoids pour ne pas payer de frais supplémentaires, sur lesquels ces compagnies font leur beurre. Penser à une chose si à l’aller le sac fait 15kg pile, au retour, avec des waders et des chaussures mouillées, on dépasse facilement de 2-3 kg… Penser à ce détail, pour éviter des sketchs à l’aéroport, ou voyager directement en tenue de pêche… Matériel utilisé durant mon séjour Pêche à la mouche en Irlande LISTE MODELMARQUE ETAT POURQUOI CE CHOIX COMMENTAIRESWADERS EVASIONJMC2009 Rester sec dans la barqueTrès léger mais remarquablement solideCOLLANT CAPILENEPATAGONIA2006chaleur CHAUSSURE RIVERWALKER PATAGONIA2007protectionTrès légères, super grip sur rochersSOUS-VETEMENT WARMODLO complément chaleur C’est top !POLAIRELE PLUS EPAIS DECATHLON2009 chaleurrasVESTE WADING VEST PATAGONIA2006 vent et pluieTrès légère, encombrement réduitCACHE-COU DECATHLON 2009 protectionindispensableBATON DE WADING JMC 2010 securitéIncontournable pour progresser dans l’eauGILET PATAGONIA 2006 Bcp de rangements mais pas si pratique que ça. Poches assez mal STREAMERSPM JMC 2009 Superbe canne, facile, très tactile, très solideCANNE RIVIEREIMAGE 8′ SOIE 5 JMC2010 faible encombrement 3 brins, pas chère et suffisamment puissante MOULINETS OKUMA 2006 Pas chers, je n’en demande pas plus à un moulinSOIES STREAMERS R2T 1 ET S4 ET S7JMC2008 RASSOIE POUR SECHEWF5 AIRFLO2009 RAS Retrouvez les autres récits pêche à la mouche de Stéphane Mari Conseil pêche à la mouche pour les réservoirs de Virieu le grand et de La Landie Expérience Outdoor Liste des articles rédigés par la communauté d'Expérience Outdoor. Récits, conseils, astuces, retour terrains partagés pour aider les futurs voyageurs, baroudeurs, sportifs outdoor et autres passionnés
LaBranche est et la Branche ouest de la Petite-Cascapédia font partie de ces joyaux que les adeptes de la pêche à la mouche devraient découvrir. Assis sur un tronc d'arbre renversé le long de la rivière, je discutais de techniques de pêche avec David Bishop, le guide qui m'accompagnait. Soudain, de l'autre côté, un gobage discret
6h?47. C’est très précisément l’heure d’ouverture de la pêche à la truite, aujourd’hui, samedi 9 mars, dans le département du Cher. Les milliers de passionnés – ils étaient à avoir acheté une carte de pêche l’an dernier – vont enfin pouvoir taquiner de la ligne sur les bords de l’Arnon, la Petite et la Grande-Sauldre, ou des étangs de Jars ou Saint-Symphorien, accompagnés de leur plus grande alliée, la patience. L’ouverture, une fête pour les pêcheurs L’ouverture de la pêche à la truite est la plus fêtée par les pêcheurs, raconte Christian Stephan, président de la fédération de pêche du Cher. La fédération et les cinquante-trois AAPPMA ont déversé des truites dans la semaine et continueront les semaines qui viennent. Au total, cela représente plus de cinq tonnes de poissons. » Pas plus de six truites par jour et par personne. Et il faut qu’elles fassent plus de 25 centimètres. » De quoi laisser un beau champ de manœuvre aux amateurs de pêche au toc, au leurre ou à la ligne. Mais en respectant quelques règles Pas plus de six truites par jour et par personne, rappelle le président. Et il faut qu’elles fassent plus de 25 centimètres. Il est aussi obligatoire d’avoir une carte de pêche. Elles peuvent s’acheter sur internet ou chez un des 120 dépositaires du département. » Sécheresse, ambroisie, animaux sauvages... comment le Cher doit faire face à de grands enjeux climatiques Et même si, après la sécheresse, les niveaux des nappes phréatiques sont bas, cela ne concerne pas les rivières de première catégorie, dans lesquelles évolue la truite. C’est surtout la rivière du Cher qui est touchée. » Les pêcheurs auront donc tout le loisir de s’adonner à leur passion sur l’un des nombreux espaces du nord ou du sud du Cher avant l’ouverture de la pêche au carnassier, qui aura lieu, elle, le mercredi 1er mai. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région. Pratique Tarifs 75 euros pour pêcher uniquement dans le département, 96 euros pour pêcher dans 90 départements, 33 euros pour les dames, 6 euros jusqu’à 12 ans, 20 euros pour les 12 à 18 ans et 11 euros à la journée. Chloé Gherardi Saisonde pêche à la truite truite de mer 2011 Steam Dream Forum. Zigzag. 2:17. TRUITE - Ouverture de la peche a la truite . TL7 - Télévision Loire 7. 26:33. Peche truite grise Mordus de la pêche avec Sébastien Lord. Sport. 7:10. Plaisirs de la pêche à la truite ~ pêche à la mouche. Lionel ARMAND. 1:41. Pêche de la Truite - Evasion pêche - Jérémy Hanin. Jérémy La France compte plus de 275 000 km de cours d'eau et 4000 km de côtes maritimes. En eau douce, un classement en deux catégories permet de distinguer les eaux peuplées plutôt de salmonidés truites, et la seconde catégorie avec le reste! Cette rubrique participative vous pouvez ajouter/modifier vous même les informations sur les spots que vous connaissez a pour but de faciliter l'accès à l'information sur les parcours qu'il vous est possible de pratiquer. Oragnisez vos séjours de pêche pour les vacances par exemple, grâce à cete rubrique dans laquelle vous trouverez réglementation, aperçus des coins et hébergements à proximité. Pêcheà la truite. L'amicale du Vieux-Moulin organise ses deux journées de pêche à la truite samedi 28 et dimanche 29 juin dans le ruisseau des Granges, à hauteur du bief. Publié le 11/05/2011 à 0954 Comme chaque année, l'ALAC organise sa traditionnelle journée Pêche à la truite » le dimanche 22 mai autour du lac de Michel Durand à Castanet et vous invite à y venir nombreux dès le matin. Un repas Aligot-saucisses » sera servi à midi à tous ceux qui se seront inscrits avant le 17 mai auprès d'Aurélie Bonnefous 05 63 46 14 82. Inscription pour la pêche 5 euros ; repas adulte 10 euros, enfants de moins de 10 ans 5 euros. Venez nombreux passer une belle journée à la campagne. Lorsde la recherche d’appâts de pêche de surface près de chez moi, il peut y avoir des règles pour la pose de pièges à ménés, des types de filets ou même des exigences de permis supplémentaires. De plus, pour éviter la propagation d’espèces envahissantes, ne lâchez jamais d’appâts aquatiques à différents endroits.

Journée Pêche à la truite Souancé-au-Perche . La première journée de pêche à la truite organisée par Michel Lartigue, le gérant du plan d'eau de Souancé-au-Perche, a rassemblé 35 pêcheurs, samedi, sur ses berges . Pour l'occasion 55 kilos de belles truites avaient été précédemment déversés dans l'étang. A l'heure du déjeuner et en Famille c'est un coq au vin qui a été partagé. Prochaine journée pêche à la truite en septembre. En mai et juin, deux concours de pétanque seront organisés sur le site.

Lapêche à la truite va rouvrir samedi 13 mars. En Loire-Atlantique, de nombreux spots attendent les amateurs, en mode « pêche sportive » ou « pêche familiale ». Tout est à peu près dans le titre.. En gros je suis maintenant en Eure-et-loir loin 5h30 de mes rivières finistériennes préférées, et je me demandais où aller maintenant dans un rayon de moins de 5h de route autour de Chartres? Sachant que je recherche exclusivement de la fario, et idéalement petites à moyennes rivières des petits ruisseaux jusqu'à une rivière de la taille de l'Odet dans le 29 pour ceux qui connaissent.. Si vous avez des suggestions! /\ JE NE CHERCHE PAS DE SPOT PRÉCIS /\ _________________ Groupes 1 Tiens Alex, pour te faire baver sur le Finistère, après une séance infructueuse la semaine précédente, j'ai touché 5 brochets dans ton coin favori le vendredi après-midi précédent la fermeture ! 2 décrochés et 3 capturés et bien sûr relâchés pas de gros, 65 cm max. Bonne chance dans ta quête d'un nouveau paradis C'est sûr que tu auras moins de première catégorie mais j'avais un copain qui pêchait à la mouche l'Huine dont il m'a venté les truites et les ombres. C'est sûr que ce ne sont pas les Abers Dernière modification par Elorn29N 2 fév 2017 - 1842_________________ Préserver pour ne pas avoir à réparer ! JédaPosts 85Pertinence Groupes 1 J'ai eu l'occasion de mouiller 2-3 sèches sur l'Huisne du côté de Remalard. J'ai fais une paire de poissons. Rien de monstrueux Ça reste une jolie rivière pour le secteur avec de belles farios. + Elorn29N a écrit Tiens Alex, pour te faire baver sur le Finistère, après une séance infructueuse la semaine précédente, j'ai touché 5 brochets dans ton coin favori le vendredi après-midi précédent la fermeture ! 2 décrochés et 3 capturés et bien sûr relâchés pas de gros, 65 cm max. Bonne chance dans ta quête d'un nouveau paradis C'est sûr que tu auras moins de première catégorie mais j'avais un copain qui pêchait à la mouche l'Huine dont il m'a venté les truites et les ombres. C'est sûr que ce ne sont pas les Abers lol Haha oui mais je compte bien y retourner régulierement Mais ça me manque un peu quand même d'habiter à proximité de quasiment toutes les espèces.. Mais quite à faire 5h de route j'aimerai bien découvrir de nouveaux coins! Pour l'Huisne oui j'ai aussi entendu parler, la normandie à l'aire intéressante mais ressemble peut être un peu à la Bretagne! Je pensais viser plus au sud, vers Clermont voire en Lozère, mais pour moi le centre de la France est assez vague comme je ne connais pas.. _________________ JédaPosts 85Pertinence Groupes 1 J'ai habité quelques années dans le Loiret et j'ai sillonné également le Loir et Cher et le Cher. Ces 3 départements de la région Centre Val de Loire offrent de superbes terrains de jeux la Loire, le Cher... mais niveau premières catégories c'est pas terrible. J'allais sur l'Yonne dans le département portant le même nom. La rivière est sympa et ces populations de fario aussi ! N'hésite pas si tu veux deux trois infos ! Par contre, peut être loin de Chartres. Raf78Posts 568Pertinence Groupes 1 Le 28 et le 72, c'est déjà pas mal ! Regarde du côté de la Manche 50 sinon, ya des rivières sympas, Et tu peux te faire la Touques dans le 14 sur le même week-end; Groupes 1 La Touques dans le 61 mp si tu veux plus d'infos, l'Iton, l'Huisne. Tu as déjà de quoi faire. Un peu plus loin tu as également la Suisse normande. ça ressemble beaucoup à l'Auvergne mp si tu veux plus d'infos. A + ObamoPosts 698Pertinence Groupes 4 En plus de la touques, dans le 61, tu as la charentonne, très peu pêchée, assez variée, de belles farios et de gros chubs et de belles perches sur les parcours plus calmes. J'y péchais à la frontière du 61 et du 27 pour situer un peu. _________________ Raf78 a écrit Le 28 et le 72, c'est déjà pas mal ! Regarde du côté de la Manche 50 sinon, ya des rivières sympas, Et tu peux te faire la Touques dans le 14 sur le même week-end; Le 28, en tout cas là où je suis Auneau c'est vraiment pas terrible.. Le 72 j'ai jamais testé! Pour le 61 je vais jeter un oeuil sur le net voir à quoi ressemble la Touque! _________________ Raf78Posts 568Pertinence Groupes 1 Alex29190 a écrit Raf78 a écrit Le 28 et le 72, c'est déjà pas mal ! Regarde du côté de la Manche 50 sinon, ya des rivières sympas, Et tu peux te faire la Touques dans le 14 sur le même week-end; Le 28, en tout cas là où je suis Auneau c'est vraiment pas terrible.. Le 72 j'ai jamais testé! Pour le 61 je vais jeter un oeuil sur le net voir à quoi ressemble la Touque! Haaa, c'est certains qu'autour d'Auneau/Chartres, pour la truite, c'est mort.. Mais jette un coup d'oeil entre Souancé au Perche, Trizay et Nogent Le Rotrou, Et entre Condé s/Huisne, Nogent, Rémalard. Ya de quoi faire pour la truite à 1h de route de chez toi avec des coins vraiment sympas. En plus, c'est tout réciprocitaire. Attention quand même à l'huisne ; elle passe en 2è cat avant d'entrer dans Nogent. Donc pas de leurres avant le 1er mai. Mais en amont c'est de la 1ère, et les autres ruisseaux sont aussi de la 1ère. infos sur les sites des appmaa de Nogent et de Condé Groupes 1 L'Huisne, même s'il y a de très grosses truites, j'ai vraiment pas accroché pour les quelques fois où j'y suis allé. Souvent très calme, voire vaseuse et pas toujours très jolie ... Pour les rivières normandes il faut différencier les rivières calcaires Huisne, Touques, Risle, Iton, etc. des rivières granitiques Suisse normande = Orne et ses affluents. Les 2 types sont très intéressants mais les premières peuvent être assez tardives comparé aux secondes. Autour d'Auneau c'est sur que niveau pêche c'est chaud! Pour la truite dans le Loir et Cher aux alentour de Vendôme tu as pas mal de petite rivières de 1ere catégorie, regarde sur le guide de la fédération du 41. Sinon pour le sud du 28 tu as l'Aigre et l'Yerre en 1ere catégorie mais niveau truites ce n'est pas la folie. Bonnes recherches Matthieu Raf78Posts 568Pertinence Groupes 1 Aller pêcher l'Yerre spécialement à la recherche de la truite, faut être motivé Désolé, un peu occupé ces temps si avec l'arrivée d'un nouveau chien à la maison, j'ai pas eu le temps de venir sur le forum ^^ Oui j'avais lu que l'huisne et vers Nogent ça avait l'air intéressant! Après pour les rivières calcaire/granitique, j'imagine que les granitiques doivent pas mal ressembler à celle en Bretagne? Je pense que j'irai sur l'huisne faire un tour! Après pour l'ouverture je sais pas encore si je prendrai "le risque" de la faire sur un endroit que je ne connais absolument pas ou si j'irai jusqu'en Bretagne pour "assurer le coup" haha _________________ Groupes 1 Pour les rivières granitiques, je suppose que c'est un peu comme en Bretagne. Si tu connais l'Auvergne c'est du même style. C'est souvent très beau et beaucoup de poissons entre 18 et 25 cm. Si tu veux vraiment te faire plaisir la Touques dans le 61 est TRES poissonneuse. Beaucoup plus capricieuse et difficile dans le 14 ... la forte présence des Truites de mer n'y est certainement pas étrangère. Par contre, comme partout sur cette rivière, il faut bien être attentif aux panneaux qui indiquent les limites des parcours gérés par des AAPPMA. Quelques liens qui vont peut être t'aider Rivière assez précoce dans le secteur. Rivière poissonneuse mais capricieuse. Sur un coup d'eau ça peut être dingue comme sur les autres rivières granitiques de Suisse normande. A + Merci pour les liens! Je vais checker ça! Quand tu dis de faire attention aux panneaux des AAPPMA, c'est parce qu'elles sont non-réciprocitaires? Parce que je compte prendre l'EGHO. _________________ Groupes 1 Citation Quand tu dis de faire attention aux panneaux des AAPPMA, c'est parce qu'elles sont non-réciprocitaires? Parce que je compte prendre l'EGHO. Les 3 AAPPMA qui gèrent la Touques sont dans l'EGHO ce n'est pas forcément le cas sur les autres rivières sauf sur l'Huisne je crois. Mais disons qu'en Basse Normandie, d'une manière générale, la notion de propriété privée est très présente ce qui signifie que les parcours peuvent être morcelés. Mais sur la Touques, en dehors de quelques parcours spécifiques mouches, les baux de pêche AAPPMA sont tous de même assez longs. Le pancartage sur place et les franchissements de clôture en V béton indiquent clairement les accès. De toute façon, il va falloir que tu testes plusieurs rivières pour te faire une idée de ce qui te plaît. Février est un bon mois pour faire du repérage. Alex29190 a écrit Tout est à peu près dans le titre.. En gros je suis maintenant en Eure-et-loir loin 5h30 de mes rivières finistériennes préférées, et je me demandais où aller maintenant dans un rayon de moins de 5h de route autour de Chartres? Sachant que je recherche exclusivement de la fario, et idéalement petites à moyennes rivières des petits ruisseaux jusqu'à une rivière de la taille de l'Odet dans le 29 pour ceux qui connaissent.. Si vous avez des suggestions! /\ JE NE CHERCHE PAS DE SPOT PRÉCIS /\ En Eure et loir il a peu de cours d'eau en 1ere catégorie elles sont dans le sud vers Cloyes, Chateaudun nord Dreux Anet ouest Nogent le Rotrou pour avoir la carte des cours d'eau allez sur la site de fédération, ou rendez vous chez un dépositaire chercher le fascicule 2017 vous aurez tous les renseignements BIDOUILLE a écrit Alex29190 a écrit Tout est à peu près dans le titre.. En gros je suis maintenant en Eure-et-loir loin 5h30 de mes rivières finistériennes préférées, et je me demandais où aller maintenant dans un rayon de moins de 5h de route autour de Chartres? Sachant que je recherche exclusivement de la fario, et idéalement petites à moyennes rivières des petits ruisseaux jusqu'à une rivière de la taille de l'Odet dans le 29 pour ceux qui connaissent.. Si vous avez des suggestions! /\ JE NE CHERCHE PAS DE SPOT PRÉCIS /\ pour avoir la carte des cours d'eau allez sur la site de fédération, ou rendez vous chez un dépositairevalable pour tous les départements Alex, attention si vous allez pêcher dans le 61 il y a 3 aappm non réciprocitaires Ste Gauburge-Ste Colombe aappma La Gaule Amicale Risloise L'Aigle aappma L'hameçon Rislois Préaux du Perche aappma la Truite Préalienne....Syndicat Propriétaire Riverain dans le 72 à FLEE aappma La Truite Dinan,taise de Flee même avec la Carte inter fédérale, vous ne pouvez pêcher dans ces aappma. signié Un breton de Côtes du Nord, expatrié en Beauce comme vous, mais depuis 50 ans cordialement Dernière modification par BIDOUILLE 27 mar 2018 - 1331 Lassociation Pêche loisir lac trébéen, présidée par Christian Nazarre, a programmé son deuxième concours de pêche à la truite de l’automne, le dimanche 12 novembre. Le bureau

Accueil La truite de Carlet - Pisciculture Retour L'activité à Saignon Débutants ou experts, venez découvrir dans un cadre magnifique en pleine nature, ce lac de pêche. Aucun permis n'est requis, matériel fourni si besoin. Vous pouvez pêcher en No Kill à l'heure ou à la truite en prises illimitées . Restauration sur place. Nouveau à La Truite de Carlet la pêche à l'heure en "No Kill" que se soit pour une heure ou deux, petits et grands relâchent leur prises à la fin de l'activité dans le plus grand respect des poissons. Les truites peuvent être gardées si vous le souhaitez en prise illimitée. Différentes espèces à découvrir gardons, tanches, carpes, truites, etc. Organisation de concours de pêches, concours de boules, réception de comités d'entreprises, anniversaires, baptêmes, etc. La truite de Carlet vous propose deux options au choix pour pêcher • La pêche "No kill" avec un tarif à l'heure 8,00 €/h Le tarif comprend le matériel et les appâts. • La pêche traditionnelle où vous payez au kilo ce que vous pêchez. Le tarif de la truite au kilo 14,00 €/Kg Afficher moins Services Animaux acceptés Dates et horaires Du 07/02 au 30/09 de 10h à 18h sauf le 1er mai. Fermé le jeudi. âge A partir de 3 ans Langues parlées Espagnol Français Tarifs Tarif unique de 8 à 30 € Demi journée 20 € Journée complète 30 €. Pêche "No kill" tarif à l'heure 8€ Comprend le matériel et une boite d'appâts . Pêche traditionnelle 20 euros la demi journée et 30 euros la journée complète , prise des truites illimitées . Boite d'appât 4 euros . Moyens de paiement Chèque Espèces À proximité 1 Camping Les Cèdres ** Campings 2 3 Camping Le Colorado *** Campings 4 La Maison d'Angéline Locations 5 Le Rocher des Abeilles *** Hôtels

Voicidonc une sélection de trois modèles de cuillers tournantes pour la truite, cuillers dont la taille est adaptée aux eaux que je pêche, les rivières du Morvan. La Mepps Aglia n° 1. Alors que la n° 2 est la plus célèbre, je lui préfère la numéro 1 qui bénéficie d’une taille plus adaptée aux truites de chez moi.
Une fermeture Inoubliable ! Il est des temps ou la pêche vous semble compliquée et d’autres ou elle vous semble évidente. Tout est réuni pour réussir cette fermeture, un temps de saison, une lune favorable, pas ou peu de vent, des eaux se rafraîchissant, quelques pluies précédant la sortie pour dynamiser la rivière et établir un niveau favorable pour la pêche et un pêcheur réceptif et prêt à profiter pleinement de cette situation. Un bon mois de septembre La saison de la pêche se termine et pour moi l’occasion d’honorer mes derniers clients et d’encadrer mes derniers stages en 1ère catégorie. Les sorties ont été rondement menées et les poissons de sortie nous ont comblés, que cela soit aux appâts naturels, à la mouche ou aux leurres. Rien de plus agréable que de joindre l’enseignement au plaisir de la capture pour le moniteur que je suis. Bien avantagé par ma présence régulière au bord de l’eau et témoin de cette belle activité, il n’en fallait pas plus pour me décider d’en profiter à mon tour. Nous sommes le lundi précédant le we de fermeture, je viens de terminer une journée de stage et il faut dire que le poisson est à la fenêtre depuis le matin, il me reste un peu de temps pour en profiter, donc direction la rivière sans tarder. Le choix du parcours est vite fait, juste choisir la zone qui n’a semble t’il pas été pêchée de la journée. Arrivé sur le coup, montage rapide de ma canne anglaise et de ma ligne aux appâts, placement adéquat, eschage d’un beau ver de terreau et c’est parti ! Comme souvent quand le poisson est en chasse, première dérive et première touche. Un arrêt net qui marquera un ferrage instinctif. Et voilà la première d’une belle série de poissons qui, pour mon bonheur, resteront à table jusqu’au soir. Au total, une bonne dizaine de captures avec pas mal de poissons dépassant largement les 30 centimètres. Un régal ! Même si la fatigue se fait sentir et les douleurs aiguës des efforts répétés de la saison mettent à mal mon corps, il y a des moments qui vous aident à oublier ses gênes. On approche doucement de la fermeture, espérons que le temps libre qu’il me reste pourra me permettre de vivre encore des moments sympas… Ma plus belle fermeture à ce jour ! Il ne reste que 3 jours de pêche avant la fermeture dimanche, la journée de stage de pêche à la mouche de la veille nous a bien réussie. Mon client a capturée une douzaine de truites sur gobages et termine la journée sur un poisson de plus de 40 centimètres, et ce malgré une montée d’eau régulière opacifiant le cours d’eau et un vent constant soufflant avec fortes rafales qui aura fait débouler branches et feuilles tout le long. Des conditions normalement pas géniales, mais l’apport de nombreuses mouches dérivant longuement sur l’eau auront eu l’avantage de changer la donne et de maintenir une belle activité de surface. En soirée, j’apprends que mon client du samedi ne pourra être présent, report étant programmé pour la saison prochaine. Voilà donc 72 heures de liberté à ma disposition pour bien terminer. 72 heures de pur bonheur ! Tout d’abord, après une bonne nuit de sommeil réparatrice, je me levais sans intention première. La saison des cèpes bat son plein et je me laisse tenter par une balade sur quelques coins pour voir s’il est possible de se passer l’envie et en ramasser quelque uns pour pouvoir les goûter. Pas trop de mal à en trouver au vu des articles parus dans les journaux, la pousse est là et des quantités importantes de bolets sont ramassés aux quatre coins du département. 4 kilos plus tard et le plaisir de la cueillette, je rentrais avec l’intention de finir ma journée par un coup de pêche à la mouche. J’arrive au bord de l’eau et déjà les mouches s’envolent au travers de la rivière, les éclosions d’ephemerella ignita et de baetis ont démarré, la partie de pêche s’annonce favorablement. Je choisi de tenter la belle plutôt que de chercher le nombre en venant sur ce cours d’eau. En cette fin de saison, les poissons sont discrets et se méfient de tout ce qui flotte, peut être qu’il faudra d’ailleurs pêcher sous l’eau… La première zone de pêche m’aura gratifié d’une belle capture avec une truite mesurée à 54 centimètres ce qui est au delà de la moyenne de la rivière. Une capture sur gobage qui donne toujours autant de joie et un joli pliage de carbone en plein jus pour un combat indécis. Après ce joli coup de ligne s’en suivit, quelques instants plus tard, une casse sur chandelle sur un coup de pêche en nymphe à vue et deux autres poissons fuyants ma présence. Un bon début, les truites semblent plutôt en position. La deuxième zone, bien que peignée méticuleusement, ne m’aura rien rapporté, certainement qu’elles avaient du être pêchées juste avant. La troisième secteur, je le visiterai au coup du soir. Les petites olives à ailes bleues défilent de manière éparse mais suffisamment pour placer les poissons en surface. D’ailleurs, j’attaquerai rapidement un poisson actif. Placé le long de la berge dans peu d’eau, il gobe en toute discrétion. Difficulté, il se trouve sur mon lancé revers et s’est placé sous des branches basses qui surplombent la rivière d’un petit mètre. Le coup n’est pas facile mais pas impossible. Après avoir réalisé tous les réglages, c’est parti ! Premier lancé et posé sur son museau, extra ! Sans réfléchir, il monte son menton nonchalamment et “clouc”, dans si peu de courant, il faut habituellement retarder le ferrage et s’assurer que le poisson ait bien refermé la bouche et effectué la bascule, mais là, sa réaction a été instantanée, le goût de l’hameçon ou la préhension du nylon ne lui ont pas plu du tout, remous de fuite dans le dixième de seconde qui suivi pour lui et ferrage dans le vide suivi d’un râle pour moi. Ainsi va la pêche, j’aurai pu au moins admirer ce poisson sur son travers dans sa fuite fulgurante, un beau 55+ qui m’aura fait vivre encore un beau moment. Plus en amont, je calerai un poisson et réussirai à prendre une autre belle truite de 50 centimètres. Un bilan honorable pour qui se destine à traquer la belle truite. Journée de samedi Changement de rivière et arrivée au bord de l’eau vers 9h. Il fait frisquet, programme, pêche aux appâts naturels en dérive. Peu de touches sur le premier secteur certainement un peu trop encaissé. Changement de zone pour rejoindre la rivière sur une partie plus ouverte et fonds de galets. Petit coup d’œil pour voir si la grosse du pool dans la retourne est en place et éventuellement la tenter en nymphe à vue, dégun, avec ce niveau bas, les courants ont changé, elle préfère certainement stationner en profondeur dans les nombreux blocs. Continuons aux appâts vivants alors…, premier poste, une veine d’eau rectiligne et peu profonde d’une cinquantaine de mètres de long. Les poissons sont maintenant actifs et le coup se soldera par une demi douzaine de captures et la prise d’un poisson de plus de 40 centimètres suivi d’un de près de 50 centimètres d’une robe magnifique, je décide de le photographier, il est dans l’épuisette posé dans l’eau, mais au moment de le prendre, défait de sa ligne, il s’enfuit sans passer par la case portrait… Tans pis pour le souvenir. Suite de la partie de pêche et après un long moment sans toucher de truite, je réussi à ferrer dans une fosse un autre beau poisson, Un joli combat puis mise à l’épuisette de cette truite de 50. Voilà dans mes mains un vrai lingot d’or, un de ces poissons à la beauté unique qui est capable de rendre dingue chaque pêcheur de truite et qui nous amène à retourner à la pêche encore et encore pour revivre de tels moments. Matinée terminée, je retrouve comme convenu mon père pour partager ensemble la pause déjeuner dans une auberge du coin. Menu champêtre et compte rendu de la matinée, il voit bien que je suis déjà heureux et comblé de ma journée, je sens que ça lui démange et vu que rien ne laisse présager une baisse d’activité, nous sortons de table confiants. Il me laisse choisir la zone de pêche, j’ai ma petite idée, une zone que j’affectionne et qui a rapporté quelques belles captures à mon client de lundi dernier. Sur place, la partie de pêche démarre tranquillement et je touche les premières truites sur l’arrivée. Période de digestion pour moi, toutes ne seront pas piquées par manque de réactivité. Puis vint la première surprise, voilà mon père attelé, la canne cintrée et une masse lourde au bout, un joli poisson qui sonde puissamment. Je le rejoins et sort mon appareil photo. Premiers signes de faiblesse et la masse sort petit à petit des profondeurs après avoir balayé le trou sur une dizaine de mètres. On reconnait alors un saumon atlantique, belle surprise ! Pas fréquent d’en toucher aux appâts naturels en pêchant en dérive, mais le deuxième tout de même en cette année si l’on compte celui touché un mois plus tôt et que j’ai tenu pendant 10 minutes avant rupture. Après un combat bien mené, il est enfin échoué sur un fond de gravier immergé, verdict, un saumon de toute beauté mesuré à 73 centimètres. Photos puis remise à l’eau pour ce joli coup de ligne imprévu. Il faudra un petit moment pour laisser tomber l’euphorie, nous voilà de nouveau en place, 5 minutes passent, je rate une nouvelle truite, râle, tourne la tête et… Mon père de nouveau pendu, la même image que précédemment ! Arf ! Pas de doute, c’en est un second… Même combat un peu plus appuyé cette fois pour réduire le temps de combat, le poisson se laisse bien manœuvrer, il est du même acabit. Le poisson montre ses flancs et au moment de l’échouer, se débat, s’appui sur le fond, sort son tronc de l’eau, secoue la tête et réussi à se libérer. Mon père n’est pas malheureux à la fuite du poisson mais accuse physiquement du bras après deux combats intenses et inattendus en moins de quinze minutes… Quelle émotion ! Je le félicite et je me remets à pêcher en pensant à ces moments incroyables, et puis… A mon tour de me retrouver pendu, encore un ! Plus modeste, je l’amènerai rapidement sur le bord. Un petit castillon d’à peine 60 centimètres qui sera vite relâché. C’est fou ce qui nous arrive ! Dix minutes plus tard et quelques coulées plus bas, un bel arrêt dans la fosse sous plus de 2 mètres d’eau. Ferrage, et comme l’impression d’être accroché au fond sauf que ça se déplace, pas de doute, c’est du sérieux ! Travail appuyé en mettant à contribution le nerf de ma canne Feather Weight de chez Pezon et Michel, elle ne m’a jamais déçu jusque là mais le “client” est tout autre cette fois…Sans nul doute, un saumon bien plus joli, reconnaissable aux coups de tête axés vers le bas qu’il imprime lors du combat. L’action de pointe de ma canne est un atout pour venir à bout de ce spécimen et tenter de le fatiguer. Le voilà enfin sous ma canne, je le fais glisser dans une flaque et le saisis par la queue, YES ! Un magnifique saumon qui accuse 80 centimètres au ruban, splendide !! Photos puis relâche. Inutile de vous dire que nous sommes deux pêcheurs heureux d’avoir connu de tels moments. Nous décidons de laisser tranquille la zone et de remonter en amont histoire de ne pas se retrouver une nouvelle fois pendus à salmo salar vu que nous sommes sur la remontée. Une dizaine de kilomètres plus haut, remis de nos émotions, nous voilà sur un nouveau secteur. Il nous reste une bonne heure avant de rentrer, ce soir l’équipe de France affronte l’Italie pour son entrée en coupe du monde de rugby. Le temps passe mais il y a encore le temps d’en profiter… Le niveau est parfait pour ce poste, pas de raison que l’on ne continue pas à père choisi la tête du coup et moi le cassant plus en aval. Je prends vite une petite truite, puis une autre de 40 centimètres et en suivant me fais traîner 2 secondes par un joli poisson qui se dépique. Les beaux poissons sont de sortie ici aussi… Je m’applique, refait mon montage un peu fatigué des épreuves précédentes, ajuste la plombée, enfile un ver bien mouvant et hop ! Ça dérive bien, et pile poil au moment prévu, la touche. Et encore du lourd, même pas bougé le menton malgré le ferrage sec. J’en reviens pas, je me tourne vers mon père qui n’en revient pas lui non plus et je lui dis “je crois que je tiens le numéro 5”. Invraisemblable !Celui-là, il a de l’espace et démarre sans retenue. Il me fait dévaler sur cinquante mètres pour me montrer son énergie, j’arrive à le suivre, il remonte à sa place initiale, je l’accompagne, jusqu’à prendre le dessus et le ramener à moi. Il abdique, je le saisis, et laisse exploser ma joie ! Quel fish ! Encore un splendide poisson, le plus vaillant de la journée, magnifique ! Mon père filme l’instant, quels moments de partage ! il affiche 75 centimètres, il repart sans faiblesse malgré un combat plus long que précédemment. Il est temps pour moi de laisser pêcher mon père qui s’était arrêté vu le remue ménage et de savourer le moment. On vit un rêve !Fin de la journée et quelle journée ! Si riche en intensité et en magnifiques captures ! Grisant ! Journée de dimanche Ça coince un peu ce matin au lever, mais l’envie de profiter de cette dernière journée est bien présente. Remis doucement de ce samedi extraordinaire, j’essaye de réfléchir à la pêche du jour plutôt que de basculer dans le souvenir de la veille. J’ai ma petite idée sur la zone à prospecter vu les conditions et le niveau. Pas de vent et une eau juste mâchée, encourageant pour réussir une pêche en dérive, vu que ça réussit bien en ce moment ! Pour commencer, je pêche une première veine d’eau qui m’a déjà rapporté de nombreuses captures mais sans succès, juste un petit arrêt furtif mais inférrable. Aie ! Ça sent la pêche compliquée… Deuxième secteur, une belle veine d’eau principale mélangée à d’autres veines qui viennent la croiser et des profondeurs très variantes en raison de la présence de nombreuses banquises de roche mère placées en travers. Un secteur technique mais qui a l’avantage d’offrir de nombreux postes à truites. Sur ce coup habituellement prolifique, j’ajuste mes réglages profondeur + plombée et entame une première dérive, le poste de chasse est situé face à moi, si la place est occupée, je devrai avoir un signal maintenant ! Et le signal se manifesta à l’endroit exact, voilà à quoi sert le retour d’ pour “serrer” la truite et combat de fuite s’en suit, et ce qui devait arriver arriva, cette belle de 50 que j’avais bien négocié et ramené aux abords de mon épuisette trouva la ressource nécessaire pour tenter un dernier rush et sous la pression, ma ligne se brisa. Déjà pendant le combat, je pensais à ma négligence, ne pas avoir refait le montage alors que la ligne avait subi la veille un sérieux test avec le dernier saumon de la journée, et bien mon 12/00 ne résista pas à un deuxième combat appuyé. Toujours apprendre de ses erreurs, et en tenir compte ! Heureusement, le poste plus en aval souvent occupé lui aussi me permit de capturer une fario plus modeste. Suivi plus tard par une truite d’une trentaine et de nouveaux des touches “gratouillis” que je ne pus réussir à ferrer, puis une casse inexpliquée sur ferrage. Et comme souvent sur cette rivière, le poisson ne revient pas une deuxième fois, signe de la complexité pour réussir sur ce cours d’eau où la défiance de la truite est particulièrement élevée. Fin de la matinée. Après manger, mon père passe à la maison, il est en avance sur son timing, pressé de pêcher. Je lui compte ma matinée puis arrive la question “qu’est ce que tu fais cet apm?”. Ben je fais la fermeture bien sûr ! Et nous voilà reparti ensemble. Nous retournerons sur la même rivière que la veille, cette fois plus en amont. Arrivé au bord de l’eau, l’eau est légèrement piquée comme la veille, le niveau est bon, la pêche commence. Nombre de pêcheurs sont passés là vu les traces laissées en berge. Et la pêche s’en ressent, les veines centrales ne donnent rien et les quelques touches et modestes captures, nous les réalisons sur la berge d’en face. Mon père remonte et moi je prends le parcours en descendant. Ce parcours, nous l’avions pêché un mois plus tôt avec réussite. J’avais même touché un poisson énorme estimé à 70 centimètres mais mon 10/00 n’avait pas fait le poids ce jour là face à cette truite gargantuesque. Je lui rappelle la zone où je l’avais piqué, une cinquantaine de mètres en amont de sa position à l’extérieur opposé d’un grand bloc central. Et nous nous séparons. La pêche est difficile pour moi, peu de touches et de que des petits poissons, la descente, bien souvent meilleure en terme de rendement, m’aura déçu et laissé sur ma faim. Entre temps, vu la distance qui nous séparait, j’avais entendu un vague grognement du côté de mon père, je remonte les 300 mètres et retourne auprès de lui. Et arrivé à ces côtés, il me dit “je l’ai touché ta truite, une fois piquée, elle est revenu sur moi comme un train, deux chandelles et décrochée ! Elle est énorme !”. Résultat, famille Armand 0 – Truite de 70 2. On gagne pas à tous les coups ! On décide de changer de zone vu que le secteur a été bien piétiné. Mais avant ça, je suis tenté par mettre un petit coup de ligne autour de ce gros bloc si prometteur. Je passe bien mais rien, puis je me place deux mètres plus haut, allonge la distance, passage au ras des blocs opposés et arrêt. Je réagis et de nouveau un lourd poisson de piqué, quelques gros coups de tête s’en suivent. J’appelle mon père qui est en train de plier “tu ne vas pas me croire mais je crois que j’ai encore attelé un saumon…”. Bien maintenue sous la canne, je le ramène à moi assez facilement, et lors du passage en hauteur sur une roche plus claire posée au fond, je vois mon saumon modeste accompagné d’un autre plus gros en profondeur, c’est fou ! En plus de toucher des belles truites, nous voilà abonnés aux saumons, incroyable, le rêve continue ! Une nouvelle prise autour des 67/68 centimètres qui retournera dans son élément. Nouvelle zone de pêche, nouvelle histoire. Le coup est assez difficile à pêcher vu la profondeur et un courant de fond qui “souffle” notre ligne. Pas évident de bien passer mais sur ces postes, si le pêcheur arrive à comprendre la coulée et à adapter son montage, les poissons qui sont au fond sont souvent jolis et coopératifs, reste la difficulté et le temps pour tout mettre en oeuvre et réaliser le bon passage. Mon père préfèrera l’aval avec une zone plus favorable et où le courant tord moins la ligne. Je touche vite une petite truite, puis en rate une autre et enfin en capture une jolie. Mon père idem. Puis jaillit un “oh oh”, je tourne le regard vers mon père, et bien voila t’il pas qu’il est de nouveau aux prises avec un salmo-salar. Celui-ci sonde, remonte puissamment et…, se décroche en surface après quelques minutes de combat, encore un beau spécimen estimé à plus de 70 centimètres. Vraiment un truc de dingue, c’est étrange cette impression que où que nous allions, nous aurons affaire aux salmo-salar. Pour cette dernière de la saison, mon père qui aime bien manger de temps en temps son poisson, décide de remonter faire les courants peu profonds situés en amont du pool et tenter d’attraper quelques truites pour le dîner. Au moins là, presque sûr de ne pas tomber sur le roi des gaves. Pour ma part, je continue de peigner la fosse, le courant d’entrée mérite ma visite d’ vois que ça se passe bien pour mon père placé dans les rapes deux cent mètres plus haut, il tient une jolie truite à la vue des éclaboussures qu’elle génère lors du combat. Celle-là ne finira pas dans son panier puisqu’elle se mon tour de voir si le coup de l’arrivée peut être payant. Première coulée et première prise, une truite d’une vingtaine. Deuxième coulée et nouvelle touche, un poisson plus joli à la robe sombre parsemée de gros points noirs, belle élégance pour cette truite. Troisième coulée et une décroche d’un poisson semble t’il assez joli vu le départ. Puis une autre touche plus subtile et un poisson que je ne réussirai pas à prendre au final ; je me laisse glisser vers l’aval pour bien couvrir le poste en Y, réunion de deux courants à l’entrée de la fosse. Une branche est bloquée sous un roc et rend le passage dangereux mais je tente quand même. Posé ok, coulée ok, présentation ok et touche ! Piqué ! Et de nouveau du lourd, un poisson qui sonde et se rapproche de l’embâcle, je tente le tout pour le tout et essaye de le bloquer puis de le désaxer pour éviter la casse. Je sens que le fil est en limite de rupture mais ça tient, il abdique et se tourne pour descendre dans la fosse, là j’aurai le dessus pour le manœuvrer plus en douceur, pas de doute, voilà un énième saumon. Je réussi à l’échouer après un combat que je croyais perdu, belle satisfaction, il est superbe et, à la vue de sa robe plus rougeoyante, a séjourné plus longtemps dans la rivière que ses congénères fraîchement remontés. Je sors l’appareil photo pour immortaliser le moment et le relâche, encore un bon 70 je présume. Le pêcheur au Tenkara situé en face et qui a assisté à la scène me félicite en m’applaudissant. Je le remercie en lui faisant journée est encore bien remplie en événements, tout autant que la veille je dirai. Je décide de lever le pied et de laisser tranquille les poissons du pool. Il reste un peu de temps avant l’heure de fin programmée avec mon paternel, je descends vers la voiture et sur le retour, constate que les truites commencent à moucher. Mon fouet n’aura pas fait le déplacement pour rien, je finirai cette journée par quelques lancés et deux petites truites de plus capturées. J’ai bien repéré des poissons plus gros et actifs mais il est temps de les laisser tranquille, je sors de l’eau, clap de fin, il est temps de fermer » pour cette saison et d’aller se reposer. Je retrouve mon père au point de rendez-vous fixé en amont. Lui aussi semble comblé et rassasié, il a capturé de nombreuses truites et en a gardé 4 truites pour finir qu’il mangera ce soir avec ma mère, comme pour honorer et fêter cette fermeture. Nous faisons le compte, au-delà des nombreuses truites touchées, au total sur les deux après-midi passées ensemble, nous aurons touché 8 saumons en recherchant la truite surréaliste ! Les chutes de pluie des jours précédents, les montées d’eau qui s’en suivirent et le rafraîchissement associé auront certainement contribué à faire bouger les saumons dans leur migration vers les zones de frayères. Maintenant, espérons que l’épisode de reproduction à venir se passe au mieux pour eux et les truites, sans connaître de crues exceptionnelles comme on en observent malheureusement trop régulièrement ces dernières années… Voilà le récit de cette fermeture hors du commun, des journées bénies des dieux et une fermeture en fanfare ! Vu son lot d’émotions, de quoi attendre patiemment la saison prochaine… Au plaisir de vous croiser. Lionel ARMAND
KQbzP.
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  • pĂŞche Ă  la truite autour de moi