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Le Code de commerce regroupe les lois relatives au droit de commerce français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de commerce ci-dessous Article L123-2 EntrĂ©e en vigueur 2000-09-21 Nul ne peut ĂȘtre immatriculĂ© au registre s'il ne remplit les conditions nĂ©cessaires Ă l'exercice de son activitĂ©. Les personnes morales doivent, en outre, avoir accompli les formalitĂ©s prescrites par la lĂ©gislation et la rĂ©glementation en vigueur les concernant. Code de commerce Index clair et pratique DerniĂšre vĂ©rification de mise Ă jour le 18/08/2022 TĂ©lĂ©charger Recherche d'un article dans Code de commerce
ayantoptĂ© pour l'application des dispositions de l'article L. 613-7 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, d'une activitĂ© dĂ©clarĂ©e auprĂšs de l'organisme unique mentionnĂ© Ă l'article R. 123-1 du code de commerce et » sont remplacĂ©s par les mots : « national des entreprises prĂ©vu Ă l'article L. 123-36 du code de commerce ou ». Toutes les entreprises sont tenues de conserver pendant un certain dĂ©lai divers documents, justificatifs, registres, factures, etc. Cette obligation vise Ă la fois les documents comptables, commerciaux, fiscaux et sociaux. Les dĂ©lais de conservation diffĂšrent selon la nature des documents. Ce document prĂ©sente un rĂ©capitulatif des durĂ©es lĂ©gales de conservation des principaux documents de l'entreprise. Des durĂ©es variables de conservation selon les documents La durĂ©e de conservation est variable selon la nature du document. La durĂ©e indiquĂ©e ci-aprĂšs est une durĂ©e minimale, l'entreprise peut dĂ©cider de les conserver au-delĂ si elle le juge nĂ©cessaire. L'intĂ©rĂȘt pour l'entreprise L'entreprise doit respecter les rĂšgles en vigueur afin de ne pas se mettre en contravention avec la loi. La conservation de certains documents lui permettra par ailleurs de - prĂ©server ses droits car c'est au moyen d'Ă©crits que l'on prouve le plus facilement la rĂ©alitĂ© et l'Ă©tendue de ses droits, - prouver qu'elle a bien rempli ses obligations, notamment vis-Ă -vis de l'administration fiscale, des caisses sociales ou encore Ă l'Ă©gard d'un co-contractant. - prouver la date de rĂšglement d'une dette un justificatif Ă©crit de paiement donne "date certaine" au rĂšglement, - prĂ©senter "un commencement de preuve par Ă©crit" en cas de diffĂ©rend tout document Ă©crit peut constituer un commencement de preuve par Ă©crit s'il rend vraisemblable le fait que l'on veut prouver; par exemple, un relevĂ© de banque oĂč apparaĂźt le versement d'une somme peut constituer le commencement de preuve par Ă©crit d'une dette qui n'a pas fait l'objet d'un engagement Ă©crit. A noter en l'absence d'Ă©crits clairs, pour des dossiers qui peuvent ĂȘtre sources de diffĂ©rends, il peut ĂȘtre utile de garder les tĂ©lĂ©copies, e-mails, ...car ces documents seront des commencements de preuve par Ă©crit. Le lien entre durĂ©e lĂ©gale de conservation et prescription Le plus souvent, la durĂ©e obligatoire de conservation d'un document correspond Ă la prescription au-delĂ de laquelle il ne peut plus y avoir de contestation la prescription correspond au principe selon lequel l'Ă©coulement d'un dĂ©lai entraĂźne l'extinction d'un droit, ce qui rend toute poursuite impossible. A noter la prescription commence Ă courir au jour oĂč le titulaire du droit ou de l'action a eu connaissance des faits lui permettant de l'exercer Article 2224 du code civil. La forme de conservation des documents de l'entreprise Original ou copie ? Dans le cadre d'une procĂ©dure judiciaire, il arrive qu'une partie ait perdu son document original. Dans ce cas, la loi accepte qu'elle fournisse une copie du document pour prouver l'existence d'un acte, Ă condition que cette copie soit une reproduction "fidĂšle et durable indĂ©lĂ©bile" de l'original. Il faut ensuite que les juges reconnaissent la force probante de cette copie. A noter en dehors des copies de lettres et des factures Ă©tablies par l'entreprise Ă l'appui de ses ventes, tous les documents qui doivent ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s Ă toute rĂ©quisition des agents des finances publiques doivent ĂȘtre conservĂ©s dans leur forme originale. Format papier ou format Ă©lectronique ? Le support du document conservĂ© peut ĂȘtre le papier ou la forme Ă©lectronique, pourvu que la personne qui a Ă©tabli cet Ă©crit puisse ĂȘtre identifiĂ©e, et que le document Ă©lectronique soit Ă©tabli et conservĂ© dans des conditions de nature Ă en garantir son intĂ©gritĂ© article 1316-1 du code civil. L'Ă©crit Ă©lectronique est admis comme preuve au mĂȘme titre que l'Ă©crit sur support papier sous rĂ©serve que l'on puisse identifier la personne dont il Ă©mane, et qu'il soit Ă©tabli et conservĂ© dans des conditions de nature Ă en garantir l'intĂ©gritĂ©. D'ailleurs, le code de commerce autorise le commerçant Ă tenir son livre-journal et son livre d'inventaire sous forme Ă©lectronique, Ă condition qu'ils soient identifiĂ©s, numĂ©rotĂ©s et datĂ©s dĂšs leur Ă©tablissement par des moyens offrant toute garantie en matiĂšre de preuve. La durĂ©e de conservation d'un document sur support informatique Les documents Ă©tablis ou reçus sur support informatique doivent ĂȘtre obligatoirement conservĂ©s sous la forme Ă©lectronique pendant au moins 3 ans, dĂ©lai pendant lequel l'administration fiscale peut exercer un droit de reprise. L'entreprise n'est pas tenue de constituer d'archivage supplĂ©mentaire sur papier. PassĂ© ce dĂ©lai, ils doivent ĂȘtre conservĂ©s sur tout support, au choix, pendant un dĂ©lai de 3 ans. Les sanctions encourues Il n'existe pas de sanction spĂ©cifique Ă la non-conservation de documents, toutefois, des sanctions peuvent ĂȘtre encourues notamment en matiĂšre fiscale. Les documents Ă conserver Documents et piĂšces comptables Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Livre-journal, Grand-livre,Livre d'inventaires, Bilan, compte de rĂ©sultat, annexeLivre de caisse, Balances, ... 10 ans Article L 123-22 du code du commerce Le dĂ©lai court Ă compter de la date de clĂŽture de l'exercice social. Les documents comptables peuvent ĂȘtre demandĂ©s en consultation par les associĂ©s ou actionnaires. L'entreprise peut ĂȘtre tenue de les communiquer en justice dans des affaires de succession, communautĂ©, partage de sociĂ©tĂ©, litige sur le prix de parts cĂ©dĂ©es, et en cas de redressement ou liquidation judiciaires. Enfin, l'administration fiscale a un droit de communication, d'enquĂȘte et de contrĂŽle sur les livres, registres, documents pendant 6 ans Ă compter de la date de la derniĂšre opĂ©ration, ou de la date Ă laquelle ils ont Ă©tĂ© Ă©tablis. article L102 B du LPF. Les entreprises qui tiennent leur comptabilitĂ© au moyen de systĂšmes informatisĂ©s, doivent, en cas de contrĂŽle, prĂ©senter leur comptabilitĂ© sous une forme dĂ©matĂ©rialisĂ©e selon les normes fixĂ©es par l'article A 47 A-1 du LPF. Le dĂ©faut de prĂ©sentation de la comptabilitĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues est passible d'une amende article 1729 D du CGI. Toutes piĂšces comptables justificatives factures, bons de commande, bons de livraison ou de rĂ©ception, contrats de prĂȘt/emprunt/avance, contrats d'assurance, de leasing, ... 10 ans Article L 123-22 du code du commerce Documents fiscaux Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Justificatifs du paiement de - l'impĂŽt sur le revenu IR ou sur les sociĂ©tĂ©s IS, - la CFE, la CVAE, - la taxe sur le chiffre d'affaires, - la TVA, - ... 6 ans Article L 102B du livre des procĂ©dures fiscales DĂ©lai de reprise de l'administration Pour l'impĂŽt sur le revenu et l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, le droit de reprise de l'administration des impĂŽts s'exerce jusqu'Ă la fin de la troisiĂšme annĂ©e qui suit celle au titre de laquelle l'imposition est due. Article L169 du livre des procĂ©dures fiscales. Attention, en cas d'activitĂ© occulte pas de dĂ©pĂŽt de dĂ©claration de revenus dans le dĂ©lai lĂ©gal, pas d'immatriculation de l'entreprise ou illicite, l'administration fiscale peut contrĂŽler les comptes sur une pĂ©riode de 10 ans en arriĂšre. Taxe fonciĂšre 1 an + l'annĂ©e en cours Article L 173 du livre des procĂ©dures fiscales Documents sociaux Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Contrats de travail, lettres d'engagement, de dĂ©mission, de sanction disciplinaire, de licenciement et fiche individuelle concernant l'intĂ©ressement et la participation 5 ans Article 2224 du Code Civil Registre unique du personnel 5 ans Ă partir du dĂ©part du salariĂ© Article R 1221-26 du code du travail Bulletins de paie remis sous forme papier ou Ă©lectronique 5 ans Article L 3243-4 du code du travail En pratique, l'entreprise conserve souvent un double Ă vie, dans le cas oĂč les salariĂ©s en auraient besoin pour faire valoir leurs droits Ă la retraite. Documents justifiant la comptabilisation des horaires de travail des salariĂ©s, des heures d'astreinte et leur compensation 1 an Article D 3171-16 du code du travail Ces documents peuvent ĂȘtre rĂ©clamĂ©s par l'Inspection du travail Documents justifiant la comptabilisation des jours de travail des salariĂ©s sous convention de forfait 3 ans Article D 3171-16 du code du travail Ces documents peuvent ĂȘtre rĂ©clamĂ©s par l'Inspection du travail Documents relatifs aux charges sociales 3 ans + l'annĂ©e en cours Article L 244-3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale En cas d'infraction constatĂ©e pour travail illĂ©gal, ce dĂ©lai passe Ă 5 ans + l'annĂ©e en cours Documents relatifs Ă la taxe sur les salaires 3 ans + l'annĂ©e en cours Article L 169 A du livre des procĂ©dures fiscales DĂ©clarations et autres documents en rapport avec un accident du travail 5 ans Article D 4711-3 du code du travail Il est prĂ©fĂ©rable de conserver indĂ©finiment tous les documents liĂ©s Ă un accident de travail, en cas de rechute ou d'aggravation de l'Ă©tat de santĂ© du salariĂ©. Documents Ă©manant de l'inspection du travail observation, mise en demeure VĂ©rification et contrĂŽle du CHSCT 5 ans Article D 4711-3 du code du travail Documents bancaires Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Remises de chĂšque Talons de chĂšques, relevĂ©s de comptes bancaires ou postaux, ordres de virement, ... 5 ans Article L110-4 du code de commerce Lorsqu'ils contiennent des informations sur des crĂ©ances dont la nature fait courir une prescription plus longue, les talons de chĂšque et relevĂ©s de compte doivent ĂȘtre conservĂ©s plus longtemps. Documents relatifs Ă l'assurance Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Quittances, avis d'Ă©chĂ©ance, courriers de rĂ©siliation, preuves du rĂšglement 2 ans Article L114-1 du code des assurances Contrats DurĂ©e du contrat + 2 ans Article L114-1 du code des assurances Attention, le contrat d'assurance est Ă©galement une piĂšce comptable et Ă ce titre doit ĂȘtre conservĂ© pendant 10 ans Dossier de sinistre corporel factures, expertises, certificats mĂ©dicaux, 10 ans aprĂšs la fin de l'indemnisation Article 2226 du code civil Ces documents doivent ĂȘtre gardĂ©s plus longtemps si des sĂ©quelles sont prĂ©visibles. Documents liĂ©s au fonctionnement d'une sociĂ©tĂ© Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Statuts de la sociĂ©tĂ© et piĂšces modificatives 5 ans Ă compter de la radiation de la sociĂ©tĂ© du RCS Article 2224 du code civil Registre des procĂšs-verbaux d'assemblĂ©es et de conseils d'administration 5 ans Ă compter du dernier PV enregistrĂ© Article 2224 du code civil Feuilles de prĂ©sence et pouvoirs 3 ans Article L225-117 du code de commerce Tout associĂ© ou actionnaire a le droit d'obtenir communication des comptes annuels, rapports du conseil d'administration ou directoire, des commissaires aux comptes, soumis Ă l'assemblĂ©e qui concernent les 3 derniers exercices. Rapports du gĂ©rant ou du conseil d'administration, Rapport du commissaire aux comptes 3 ans Article L225-117 du code de commerce Conventions rĂ©glementĂ©es 3 ans Article L225-42 du code de commerce Contrats Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Contrats conclus dans le cadre d'une relation commerciale 5 ans Article L110-4 du code de commerce Les obligations nĂ©es Ă l'occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par 5 ans si elles ne sont pas soumises Ă des prescriptions spĂ©ciales plus courtes. Contrats d'acquisition et de cession de biens immobiliers et fonciers 30 ans Article 2227 du code civil Contrats conclus par voie Ă©lectronique d'un montant Ă©gal ou supĂ©rieur Ă 120⏠10 ans Article L134-2 du code de la consommation Cette obligation vise Ă protĂ©ger le consommateur qui a le droit de demander communication du contrat Ă©lectronique. Divers Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Jugements ou ordonnances concernant l'entreprise, Actes de transaction amiable homologuĂ©s A conserver sans limitation dans le temps Avez-vous créé votre Pass Entrepreneur ?La loi relative Ă la croissance et la transformation des entreprises, dite loi PACTE[1], vient d'ĂȘtre publiĂ©e[2], plus d'un an aprĂšs sa prĂ©sentation en Conseil des ministres. Si le projet initial comprenait 73 articles, le texte final en comprend 221 , dont 24, considĂ©rĂ©s comme des cavaliers lĂ©gislatifs »[3], ont Ă©tĂ© censurĂ©s par le Conseil constitutionnel[4]. Parmi ces articles figurent plusieurs mesures de droit des sociĂ©tĂ©s, notamment en vue de simplifier la vie des sociĂ©tĂ©s. Cette simplification ou clarification du droit des sociĂ©tĂ©s, annoncĂ©e depuis plusieurs annĂ©es, prend progressivement forme au fil des textes proposĂ©s par les gouvernements successifs tels que, par exemple, la loi Macron[5], la loi Sapin II[6], l'ordonnance du 12 juillet 2017[7] et maintenant la loi PACTE. Sans dresser une liste exhaustive, voici quelques-unes des mesures de simplification de la vie des sociĂ©tĂ©s contenues dans la loi PACTE. Effets de seuils L'article 11 de la loi envisage notamment un processus d'harmonisation du mode de calcul des effectifs entre les diffĂ©rentes lĂ©gislations et les rĂšgles de franchissement Ă la hausse et Ă la baisse d'un seuil d'effectif. Au-delĂ de ces mesures, l'article 11 modifie certains seuils d'effectifs intĂ©ressant le droit des sociĂ©tĂ©s notamment s'agissant de la communication aux actionnaires[8] de sociĂ©tĂ© anonymes SA du montant global des rĂ©munĂ©rations versĂ©es aux dix personnes les mieux rĂ©munĂ©rĂ©es. Elle concernera dĂ©sormais les SA dont l'effectif est d'au moins 250 salariĂ©s au lieu de 200 salariĂ©s auparavant. En dessous de ces seuils, les SA sont uniquement soumises Ă une obligation de communication concernant les rĂ©munĂ©rations versĂ©es aux cinq personnes les mieux rĂ©munĂ©rĂ©es. Sauf exceptions, ces nouvelles rĂšgles entrent en vigueur le 1er janvier 2020. Mais, c'est l'article 20 de la loi dont le dĂ©cret d'application a d'ores et dĂ©jĂ Ă©tĂ© publiĂ©[9], qui retient plus particuliĂšrement l'attention. Cette disposition vise Ă rĂ©duire le champ de l'obligation de dĂ©signation des commissaires aux comptes en relevant les seuils de certification lĂ©gale des comptes annuels. Des mesures complĂ©mentaires, telles l'audit des petits groupes, sont prĂ©vues afin de compenser cet allĂšgement du contrĂŽle des sociĂ©tĂ©s. Harmonisation des seuils pour l'ensemble des formes sociales. -Jusqu'alors, les situations rendant obligatoire la dĂ©signation d'un commissaire aux comptes variaient selon la forme sociale de la sociĂ©tĂ©. Notamment, le simple fait pour une sociĂ©tĂ© de revĂȘtir la forme d'une sociĂ©tĂ© anonyme SA ou d'une sociĂ©tĂ© en commandite par actions SCA suffisait Ă rendre obligatoire le commissaire aux comptes. En premier lieu, l'article 20 introduit des seuils pour ces deux types de sociĂ©tĂ©s[10]. A l'instar des SAS, SARL, SNC et SCS, seules sont dĂ©sormais dans l'obligation de dĂ©signer un ou plusieurs commissaires aux comptes les SA et SCA franchissant, Ă la clĂŽture de l'exercice, deux des trois seuils suivants 4 millions d'euros de total bilan ; 8 millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxes ; 50 salariĂ©s. CorrĂ©lativement, la loi prĂ©voit la possibilitĂ© pour les actionnaires de SA et SCA reprĂ©sentant au moins le dixiĂšme du capital social de demander en justice la dĂ©signation d'un commissaire aux comptes mĂȘme si les seuils ne sont pas atteints. En second lieu, comme annoncĂ© dans l'exposĂ© des motifs du projet de loi initial, le dĂ©cret pris en application de l'article 20 prĂ©voit que ces seuils s'appliquent pour toutes les formes sociales, procĂ©dant ainsi Ă une harmonisation des seuils existant pour les SAS, les SARL, les SNC et SCS. En tout Ă©tat de cause, les entitĂ©s d'intĂ©rĂȘt public[11] doivent dĂ©signer au moins un commissaire aux comptes[12], tout comme les sociĂ©tĂ©s d'Ă©conomie mixte locales[13] et les sociĂ©tĂ©s de gestion de portefeuille[14]. Prise en compte des petits groupes dĂ©passant les seuils en cumulĂ©. - Au-delĂ de l'actuel article L. 823-2 du code de commerce qui prĂ©voit l'obligation pour les personnes et entitĂ©s astreintes Ă publier des comptes consolidĂ©s de dĂ©signer au moins deux commissaires aux comptes, l'article 20 de la loi introduit une obligation gĂ©nĂ©rale de dĂ©signation d'au moins un commissaire aux comptes pour les entitĂ©s, tĂȘtes de groupe, dĂšs lors que l'ensemble qu'elles forment avec les sociĂ©tĂ©s contrĂŽlĂ©es au sens de l'article L. 233-3 du code de commerce dĂ©passe deux des critĂšres prĂ©citĂ©s en cumulĂ©. Il s'agit donc d'un audit lĂ©gal pour les sociĂ©tĂ©s Ă la tĂȘte de petits groupes »[15]. En outre, les sociĂ©tĂ©s qu'elles contrĂŽlent, considĂ©rĂ©es comme des filiales significatives, sont soumises Ă l'obligation de dĂ©signer au moins un commissaire aux comptes dĂšs lors qu'elles dĂ©passent deux des trois seuils fixĂ©s par le dĂ©cret d'application, Ă savoir 2 millions d'euros de total bilan ; 4 millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxes ; 25 salariĂ©s. Dans cette hypothĂšse, un mĂȘme commissaire aux comptes pourra intervenir pour la sociĂ©tĂ© mĂšre et les sociĂ©tĂ©s contrĂŽlĂ©es tenues d'en dĂ©signer un. Enfin, l'obligation spĂ©cifique qui s'imposait aux SAS lorsque la sociĂ©tĂ© Ă©tait liĂ©e Ă une autre par un lien de contrĂŽle est logiquement supprimĂ©e[16]. Audit lĂ©gal des petites entreprises ». - Lorsqu'un commissaire aux comptes aura Ă©tĂ© nommĂ© de maniĂšre volontaire dans une sociĂ©tĂ© ou lorsqu'il aura Ă©tĂ© nommĂ© dans le cadre de l'audit des petits groupes », la sociĂ©tĂ© concernĂ©e pourra dĂ©cider de limiter la durĂ©e de son mandat Ă trois exercices[17] par dĂ©rogation Ă l'article L. 823-3 du code de commerce qui prĂ©voit un mandat de six exercices. Dans ce cas, le commissaire aux comptes sera dispensĂ© de la rĂ©alisation d'un certain nombre de diligences et rapports tels que, par exemple, le rapport spĂ©cial sur les conventions rĂ©glementĂ©es[18]. Mais, il devra, outre son rapport sur les comptes annuels, Ă©tablir, Ă destination des dirigeants, un rapport identifiant les risques financiers, comptables et de gestion auxquels est exposĂ©e la sociĂ©tĂ© ou le groupe. Mesure particuliĂšre intĂ©ressant les SARL, SNC et SCS[19]. - Les associĂ©s de SARL, de SNC et de SCS[20] pourront faire dĂ©signer par la sociĂ©tĂ© un commissaire aux comptes sans passer par une demande en justice, sous rĂ©serve de reprĂ©senter au moins le quart du capital. Un dispositif d'entrĂ©e en vigueur complexe. - Le lĂ©gislateur a prĂ©vu un dispositif d'application transitoire particuliĂšrement dĂ©taillĂ© qui pourrait d'ailleurs soulever des interrogations. Sauf exceptions[21], les diffĂ©rentes mesures contenues dans l'article 20 s'appliquent Ă compter du premier exercice clos aprĂšs le 26 mai 2019, date de publication du dĂ©cret fixant les seuils[22]. Toutefois, la loi prĂ©cise expressĂ©ment que les mandats des commissaires aux comptes en cours se poursuivront jusqu'Ă leur date d'expiration. Par ailleurs, les sociĂ©tĂ©s quelles que soient leurs formes qui ne dĂ©passent pas les seuils fixĂ©s par dĂ©cret, pour le dernier exercice clos antĂ©rieurement Ă l'entrĂ©e en vigueur » de l'article 20, pourront en accord avec leur commissaire aux comptes, choisir que ce dernier exĂ©cute sa mission selon les modalitĂ©s du nouvel article L. 823-12-1 du code de commerce rĂ©gime de l'audit lĂ©gal des petites entreprises » qui le dispense de l'Ă©tablissement d'un certain nombre de rapports et de la rĂ©alisation de certaines diligences en contrepartie de la prĂ©paration du rapport sur les risques financiers, comptables et de gestion. Il est Ă noter que, dans cette hypothĂšse, les sociĂ©tĂ©s ne devraient pas pouvoir rĂ©duire la durĂ©e du mandat de leur commissaire aux comptes en se prĂ©valant de l'application intĂ©grale du rĂ©gime de l'audit lĂ©gal des petites entreprises ». En effet, il est prĂ©cisĂ© que le commissaire aux comptes exĂ©cute son mandat jusqu'Ă son terme »[23]. De surcroĂźt, certaines sociĂ©tĂ©s pourront se prĂ©valoir trĂšs prochainement du relĂšvement des seuils de contrĂŽle. En effet, pour les exercices clos Ă compter du 31 dĂ©cembre 2018, les sociĂ©tĂ©s dont les mandats de commissaires aux comptes expirent aprĂšs la dĂ©libĂ©ration de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ou de l'organe compĂ©tent statuant sur les comptes du sixiĂšme exercice », pourront ĂȘtre dispensĂ©es de dĂ©signer un commissaire aux comptes si 1. L'exercice a Ă©tĂ© clos six mois au plus avant le 26 mai 2019, date de publication du dĂ©cret ; 2. La dĂ©libĂ©ration de l'organe compĂ©tent n'est pas intervenue antĂ©rieurement Ă l'entrĂ©e en vigueur » de l'article 20[24] ; 3. La sociĂ©tĂ© ne dĂ©passe pas, Ă la clĂŽture desdits comptes c'est-Ă -dire les comptes annuels des exercices clos Ă compter du 31 dĂ©cembre 2018, deux des trois seuils dĂ©finis par ce dĂ©cret, et, 4. la sociĂ©tĂ© n'a pas dĂ©jĂ procĂ©dĂ© Ă cette dĂ©signation. Compte tenu de la publication rapide du dĂ©cret, cette disposition particuliĂšre pourrait donc bĂ©nĂ©ficier Ă un certain nombre de sociĂ©tĂ©s clĂŽturant au 31 dĂ©cembre 2018 et dont les mandats de leur commissaire aux comptes viennent Ă expiration lors de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale 2019. S'agissant des entreprises fiscalement domiciliĂ©es dans une collectivitĂ© outre-mer, il convient de souligner que les seuils ne seront applicables qu'Ă compter du 1er janvier 2021. Simplification de certaines obligations comptables intĂ©ressant les moyennes entreprises L'article L. 123-16 du code de commerce prĂ©voit la possibilitĂ© pour les petites entreprises d'adopter une prĂ©sentation simplifiĂ©e de leurs comptes annuels et l'article L. 123-16-1 dispense les micro-entreprises d'Ă©tablir l'annexe. En revanche, le Code de commerce ne prĂ©voyait pas d'allĂšgement de leurs obligations comptables pour les moyennes entreprises, malgrĂ© la possibilitĂ© offerte par la directive 2013/34/UE du 26 juin 2013[25]. L'article 47 de la loi complĂšte ainsi l'article L. 123-16 afin de permettre aux moyennes entreprises[26] d'Ă©tablir une prĂ©sentation simplifiĂ©e de leur compte de rĂ©sultat. S'agissant de la publicitĂ© des comptes annuels, l'article 47 modifie Ă©galement l'article L. 232-25 du code de commerce les moyennes entreprises pourront demander que ne soit rendue publique qu'une prĂ©sentation simplifiĂ©e de leur bilan et de leur annexe, dans des conditions fixĂ©es par un rĂšglement de l'AutoritĂ© des normes comptables. Cette prĂ©sentation simplifiĂ©e n'aurait pas Ă ĂȘtre accompagnĂ©e du rapport annuel des commissaires aux comptes. Les sociĂ©tĂ©s appartenant Ă un groupe, au sens de l'article L. 233-16 du code de commerce, ne pourront pas user de cette facultĂ©. Il en sera de mĂȘme pour les sociĂ©tĂ©s mentionnĂ©es Ă l'article L. 123-16-2[27]. Ces mesures s'appliquent aux comptes affĂ©rents aux exercices clos Ă compter du 23 mai 2019, date de publication de la loi. Il convient de souligner que le dĂ©cret pris en application de l'article 47 de la loi PACTE a Ă©tĂ© publiĂ© au journal officiel dĂšs le 30 mai 2019. Au-delĂ de la dĂ©finition des seuils applicables aux moyennes entreprises, ce texte rĂ©glementaire a Ă©galement rĂ©haussĂ© les seuils de dĂ©finition des petites entreprises[28]. En consĂ©quence, les dispositions lĂ©gales applicables aux petites entreprises telles celles relatives Ă la prĂ©sentation simplifiĂ©e des comptes annuels, Ă la demande de confidentialitĂ© du compte de rĂ©sultat et Ă la dispense d'Ă©tablissement du rapport de gestion[29] bĂ©nĂ©ficieront Ă un plus grand nombre de sociĂ©tĂ©s. Adaptation du rĂ©gime applicable aux actions de prĂ©fĂ©rence Le rĂ©gime applicable aux actions de prĂ©fĂ©rence est Ă©galement assoupli. L'article 100 de la loi vise Ă permettre aux SA et aux SCA dont les actions ne sont pas admises aux nĂ©gociations sur un marchĂ© rĂ©glementĂ© ou sur un systĂšme multilatĂ©ral de nĂ©gociation de pouvoir notamment crĂ©er des actions de prĂ©fĂ©rence Ă droit de vote multiple. A cette fin, l'article L. 228-11 du code de commerce est modifiĂ© en excluant le renvoi fait aux articles L. 225-122 Ă L. 225-125 respect de la proportionnalitĂ© du droit de vote, modalitĂ©s d'attribution d'un droit de vote double, etc. pour les sociĂ©tĂ©s non cotĂ©es. La loi modifie, par ailleurs, le dernier alinĂ©a de l'article L. 228-11 en Ă©tendant la privation du droit prĂ©fĂ©rentiel de souscription Ă toutes les actions de prĂ©fĂ©rence auxquelles est attachĂ© un droit financier limitĂ© droit limitĂ© de participation aux dividendes, aux rĂ©serves ou au partage du patrimoine en cas de liquidation, qu'elles soient ou non assorties d'un droit de vote Ă l'Ă©mission. En outre, la loi apporte des prĂ©cisions concernant les actions de prĂ©fĂ©rence rachetables. Pour les sociĂ©tĂ©s cotĂ©es c'est-Ă -dire celles dont les actions sont admises aux nĂ©gociations sur un marchĂ© rĂ©glementĂ© », il est prĂ©vu un rachat Ă la seule initiative de la sociĂ©tĂ© ou Ă l'initiative conjointe de la sociĂ©tĂ© et du dĂ©tenteur de l'action de prĂ©fĂ©rence rachetable. Pour les sociĂ©tĂ©s non cotĂ©es, les statuts devront dĂ©terminer, prĂ©alablement Ă la souscription, si le rachat peut avoir lieu Ă l'initiative exclusive de la sociĂ©tĂ©, Ă l'initiative conjointe de la sociĂ©tĂ© et du dĂ©tenteur ou Ă l'initiative exclusive du dĂ©tenteur, suivant les conditions et dĂ©lais qu'ils prĂ©cisent. Enfin, le lĂ©gislateur apporte quelques prĂ©cisions rĂ©dactionnelles en modifiant l'article L. 228-15 s'agissant du champ d'application de la procĂ©dure des avantages particuliers. En effet, cet article visait les actions de prĂ©fĂ©rence Ă©mises au profit d'un ou plusieurs actionnaires nommĂ©ment dĂ©signĂ©s ». Cette rĂ©daction pouvait prĂȘter Ă confusion en laissant penser que l'Ă©mission en faveur d'une personne non actionnaire nommĂ©ment dĂ©signĂ©e restait hors champ de la procĂ©dure. La loi revoit, en consĂ©quence, la rĂ©daction de l'article en visant les personnes, actionnaires ou non, nommĂ©ment dĂ©signĂ©es. Il convient de prĂ©ciser que l'ensemble de ces modifications sont applicables aux actions de prĂ©fĂ©rence Ă©mises Ă compter du 23 mai 2019, date de publication de la loi. Autres mesures de simplification Apports en compte courant. - L'article 76 de la loi vise Ă faciliter les apports en compte courant en supprimant l'exigence de dĂ©tention d'une quote-part minimale de 5 % du capital social pour les associĂ©s et en consacrant expressĂ©ment la possibilitĂ© pour les dirigeants de SAS de rĂ©aliser des apports en compte courant[30]. DĂ©claration de conformitĂ© en cas de fusion. â L'article 101 supprime l'obligation de dĂ©claration de conformitĂ© pour les SAS et SCA qui participent Ă un projet de fusion ou scission. Pour rappel, le 3Ăšme alinĂ©a de l'article L. 236-6 du code de commerce impose aux SA et aux sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes qui participent Ă une opĂ©ration de fusion ou de scission, ainsi qu'aux sociĂ©tĂ©s participant une opĂ©ration de fusion transfrontaliĂšre au sein de l'Union europĂ©enne, de dĂ©poser auprĂšs du greffe du tribunal de commerce une dĂ©claration de conformitĂ©, sous peine de nullitĂ©. Toutefois, Ă la suite de la modification de cet article par la loi relative Ă la simplification de la vie des entreprises du 20 dĂ©cembre 2014[31], un doute Ă©tait nĂ© concernant son application aux SAS et SCA dĂšs lors que les articles L. 227-1 et L. 226-1 du code de commerce ne l'excluaient pas. Or, la directive n° 2017/1132/UE du 14 juin 2017 relative Ă certains aspects du droit des sociĂ©tĂ©s soumet uniquement les SA, les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes et les sociĂ©tĂ©s participant une opĂ©ration de fusion transfrontaliĂšre au sein de l'Union europĂ©enne Ă cette exigence. Afin de mettre fin Ă cette incertitude, la loi modifie les articles L. 226-1 et L. 227-1 du code de commerce en excluant expressĂ©ment l'application de l'alinĂ©a 3 de l'article L. 236-6 aux SAS et SCA. *** En dĂ©finitive, la simplification de la vie des sociĂ©tĂ©s se fait en pointillĂ©s, au lieu d'ĂȘtre l'Ćuvre d'un seul et mĂȘme vĂ©hicule lĂ©gislatif. A cet Ă©gard, on relĂšvera pourtant qu'une proposition de loi de simplification, visant Ă clarifier le droit des sociĂ©tĂ©s, avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e au SĂ©nat en 2014[32]. Cette proposition, certes vidĂ©e d'une partie de ses mesures de simplification au fil des lois fourre-tout » adoptĂ©es ces derniĂšres annĂ©es, contient encore de nombreuses mesures qui verront peut-ĂȘtre le jour dans les prochains mois[33], appelant les sociĂ©tĂ©s Ă maintenir leur vigilance. Par ailleurs, ces mesures sont contrebalancĂ©es par de nouvelles contraintes adoptĂ©es dans le cadre de la loi PACTE, illustrations de certaines tendances de fond, parfois antinomiques Ă l'objectif de simplification meilleure gouvernance, meilleure protection des parties prenantes, etc⊠Mais voilĂ un sujet pour un prochain article. [1] Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises » [2] Loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative Ă la croissance et la transformation des entreprises, publiĂ©e au JORF du 23 mai 2019 [3] Il s'agit de dispositions qui ne prĂ©sentent pas de lien, mĂȘme indirect, avec celles qui figuraient dans le projet de loi initial et qui sont donc contraires Ă l'article 45, de la Constitution [4] DĂ©cision n° 2019-781 DC du 16 mai 2019 [5] Loi n° 2015-990 du 6 aoĂ»t 2015 pour la croissance, l'activitĂ© et l'Ă©galitĂ© des chances Ă©conomiques [6] Loi n° 2016-1691 du 9 dĂ©cembre 2016 relative Ă la transparence, Ă la lutte contre la corruption et Ă la modernisation de la vie Ă©conomique [7] Ordonnance n° 2017-1162 du 12 juillet 2017 portant diverses mesures de simplification et de clarification des obligations d'information Ă la charge des sociĂ©tĂ©s [8] C. com., art. L. 225-115, 4° modifiĂ© [9] DĂ©cret n° 2019-514 du 24 mai 2019 fixant les seuils de dĂ©signation des commissaires aux comptes et les dĂ©lais pour Ă©laborer les normes d'exercice professionnel [10] C. com., art. L. 225-218 et L. 226-6 modifiĂ©s [11] C. com., art. L. 820-1, III ; Par exemple, les sociĂ©tĂ©s dont les titres financiers sont admis aux nĂ©gociations sur un marchĂ© rĂ©glementĂ© [12] C. com., art. L. 823-2-1 nouveau [13] L. Pacte, art. 30 ; CGCT, art. nouveau [14] L. Pacte, art. 206 ; CMF Art. L. 532-9 modifiĂ© [15] C. com., art. L. 823-2-2 nouveau [16] C. com., art. L. 227-9-1 modifiĂ© [17] C. com., art. L. 823-3-2 nouveau [18] C. com., art. L. 823-12-1 nouveau qui vise la dispense de la rĂ©alisation des diligences et rapports prĂ©vus aux articles L. 223-19, L. 223-27, L. 223-34, L. 223-42, L. 225-40, L. 225-42, L. 225-88, L 225-90, L. 225-103, L. 225-115, L. 225-135, L. 225-235, L. 225-244, L. 226-10-1, L. 227-10, L. 232-3, L. 232-4, L. 233-6, L. 233-13, L. 237-6 et L. 239-2. [19] C. com., art. L. 221-9 et L. 223-35 modifiĂ©s [20] Sur renvoi de l'article L. 222-2 du code de commerce [21] Les dispositions relatives Ă l'assouplissement des conditions d'exercices des activitĂ©s commerciales par les commissaires aux comptes, Ă la dĂ©signation des commissaires aux comptes par les entitĂ©s d'intĂ©rĂȘt public et Ă l'Ă©laboration des normes d'exercice professionnel NEP ne sont pas concernĂ©es par cette entrĂ©e en vigueur diffĂ©rĂ©e. [22] L. Pacte, art. 20, II, al. 1er Le prĂ©sent article, Ă l'exception du 21°, du deuxiĂšme alinĂ©a du 22° et du 25° du I, s'applique Ă compter du premier exercice clos postĂ©rieurement Ă la publication du dĂ©cret mentionnĂ© aux articles L. 225-218, L. 226-6 et L. 823-2-2 du code de commerce dans leur rĂ©daction rĂ©sultant, respectivement, des 14°, 17° et 22° du I du prĂ©sent article, et au plus tard le 1er septembre 2019. [âŠ] ». [23] CNCC - DĂ©cryptage du 7 mai 2019 [24] Cette rĂ©fĂ©rence Ă l'entrĂ©e en vigueur est malheureuse compte tenu de l'application diffĂ©rĂ©e de l'article 20, Ă compter du premier exercice clos aprĂšs la publication du dĂ©cret d'application. Au regard des travaux parlementaires, il faudrait, semble-t-il, comprendre que cette entrĂ©e en vigueur correspond Ă la publication du dĂ©cret d'application, soit le 26 mai 2019. [25] Directive 2013/34/UE du 26 juin 2013 relative aux Ă©tats financiers annuels, aux Ă©tats financiers consolidĂ©s et aux rapports y affĂ©rents de certaines formes d'entreprises, modifiant la directive 2006/43/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil et abrogeant les directives 78/660/CEE et 83/349/CEE du Conseil [26] Sont considĂ©rĂ©es comme des moyennes entreprises, les commerçants, personnes physiques ou personnes morales qui, au titre du dernier exercice comptable clos et sur une base annuelle, ne dĂ©passent pas deux des trois seuils basĂ©s sur le total du bilan, le montant net du chiffre d'affaires CA, et le nombre moyen de salariĂ©s employĂ©s au cours de l'exercice. Les seuils fixĂ©s par le dĂ©cret n°2019-539 du 29 mai 2019 sont 20 millions d'euros de total bilan, 40 millions d'euros de chiffre d'affaires net et 250 salariĂ©s. [27] Personnes et entitĂ©s dont les titres financiers sont admis aux nĂ©gociations sur un marchĂ© rĂ©glementĂ© ; Ă©tablissements de crĂ©dit et sociĂ©tĂ©s de financement mentionnĂ©s Ă l'article L. 511-1 du code monĂ©taire et financier ; Ă©tablissements de paiement et Ă©tablissements de monnaie Ă©lectronique mentionnĂ©s Ă l'article L. 521-1 du mĂȘme code ; entreprises d'assurance et de rĂ©assurance mentionnĂ©es aux articles L. 310-1 et L. 310-1-1 du code des assurances ; fonds de retraite professionnelle supplĂ©mentaire ; institutions de retraite professionnelle supplĂ©mentaire ; mutuelles ou unions mentionnĂ©es Ă l'article L. 214-1 du code de la mutualitĂ© ; organismes de sĂ©curitĂ© sociale mentionnĂ©s Ă l'article L. 114-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ; institutions de prĂ©voyance et leurs unions rĂ©gies par le titre III du livre IX du code de la sĂ©curitĂ© sociale ; mutuelles et unions de mutuelles rĂ©gies par le livre II du code de la mutualitĂ© ; personnes et entitĂ©s qui font appel Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© publique au sens de la loi n° 91-772 du 7 aoĂ»t 1991. [28] Ainsi, pour les petites entreprises dĂ©finies Ă l'article du code de commerce, le total bilan est dĂ©sormais fixĂ© Ă 6 millions d'euros au lieu de 4 millions et le montant net du chiffre d'affaires Ă 12 millions d'euros au lieu de 8 millions. Le nombre de salariĂ©s fixĂ© Ă 50 n'est pas modifiĂ©. [29] C. com., art. L. 123-16, L. 232-25, L. 232-1 IV [30] CMF, art. L. 312-2 [31] Loi n° 2014-1545 du 20 dĂ©cembre 2014 relative Ă la simplification de la vie des entreprises et portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit et des procĂ©dures administratives [32] Proposition de loi de simplification, de clarification et d'actualisation du droit des sociĂ©tĂ©s [33] En effet, cette proposition de loi a Ă©tĂ© adoptĂ©e en premiĂšre lecture par le SĂ©nat le 8 mars 2018 et par l'AssemblĂ©e nationale le 27 mars 2019 avec finalement peu de points de dĂ©saccords entre les deux chambres.Article146 - Sont punis d'un emprisonnement d'un an Ă 5 ans et d'une amende de 500 Ă 5.000 dinars : les associĂ©s de la sociĂ©tĂ© Ă responsabilitĂ© limitĂ©e qui dans l'acte constitutif de la sociĂ©tĂ© ou lors d'une augmentation du capital social font sciemment de fausses dĂ©clarations. les personnes qui ont sciemment et de mauvaise foi 1. DĂ©clarant Informations telles que figurant au RCSDĂ©nomination ou raison sociale de la personne morale .......................................ImmatriculĂ©e au RCS, numĂ©ro .............IdentitĂ© et qualitĂ© du reprĂ©sentant lĂ©gal signataire .......................................2. Objet de la dĂ©clarationDĂ©clare que les comptes annuels de l'exercice clos le ................................................................................................ et qui sont dĂ©posĂ©s en annexe au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ne seront pas rendus publics en application de l'article L232-25 du code de commerce et du premier alinĂ©a de l'article L524-6-6 du code rural et de la pĂȘche Engagement du dĂ©clarantLe la soussignĂ©e atteste sur l'honneur que les renseignements contenus dans la prĂ©sente dĂ©claration sont exacts et que la sociĂ©tĂ© susvisĂ©e rĂ©pond Ă la dĂ©finition des micro-entreprises au sens de l'article L. 123-16-1 du code de commerce, n'est pas mentionnĂ©e Ă l'article L. 123-16-2 et n'a pas pour activitĂ© la gestion des titres de participations et de valeurs fausse dĂ©claration de confidentialitĂ© des comptes annuels constitue un faux et un usage de faux passible des peines d'amende et d'emprisonnement prĂ©vues aux articles 441-1 et suivants du code Ă ........le ...........SignatureVĂ©rifiĂ© le 07 aoĂ»t 2018 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministrePour toute explication, consulter les fiches pratiques Rappel: Article L123-5 du Code de Commerce : (ordonnance n° 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002) Le fait de donner, de mauvaise foi, des indications inexactes ou incomplĂštes en vue dâune immatriculation, dâune radiation ou dâune mention complĂ©mentaire ou rectificative au registre du commerce et des ModalitĂ©s dâapplication du RNE Le premier dĂ©cret n° 2022-1014 du 19 juillet 2022, le plus dense qui compte 46 articles, insĂšre une section 4 intitulĂ©e Dispositions relatives au Registre national des entreprises » dans le chapitre III Des obligations gĂ©nĂ©rales des commerçants du titre II Des commerçants du livre Ier Du commerce en gĂ©nĂ©ral de la partie rĂ©glementaire du code de commerce. Il liste les informations et piĂšces qui devront faire lâobjet dâune dĂ©claration aux fins dâinscription ou dâun dĂ©pĂŽt au sein du RNE C. com., art. R. 123-239 Ă R. 123-266 et prĂ©cise les donnĂ©es prĂ©sentes dans le RNE qui seront soumises Ă la validation et aux contrĂŽles opĂ©rĂ©s par les greffiers des tribunaux de commerce ou des tribunaux judiciaires statuant en matiĂšre commerciale, par les prĂ©sidents des chambres de mĂ©tiers et dâartisanat, et par les caisses dĂ©partementales ou pluridĂ©partementales de mutualitĂ© sociale agricole C. com., art. R. 123-267 Ă R. 123-287. Par ailleurs, il Ă©numĂšre les autoritĂ©s, administrations, personnes morales et professions qui bĂ©nĂ©ficieront dâun accĂšs Ă lâintĂ©gralitĂ© des informations contenues dans le RNE C. com., art. R. 123-318 Ă R. 123-320 et prĂ©voit que la collecte des droits mentionnĂ©s aux II et III de lâarticle L. 123-54, Ă la suite de lâinscription dâinformations ou du dĂ©pĂŽt de piĂšces au RNE, sera rĂ©alisĂ©e par lâorganisme unique en charge des formalitĂ©s des entreprises. En outre, il supprime les dispositions rĂ©glementaires relatives aux registres supprimĂ©s par lâordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, Ă savoir le RĂ©pertoire des mĂ©tiers RM, le Registre national du commerce et des sociĂ©tĂ©s RNCS, le Registre de lâagriculture et le Registre des actifs agricoles. Les dispositions du dĂ©cret relatives au RNE entreront, pour lâessentiel, en vigueur Ă compter du 1er janvier 2023 D. n° 2022-1014, art. 43. Attention ! Certaines dispositions entrent en vigueur le 21 juillet 2022. Il sâagit notamment de celles qui renforcent la lutte contre la fraude documentaire en permettant aux greffiers des tribunaux de commerce et des tribunaux judiciaires statuant en matiĂšre commerciale, Ă lâoccasion des inscriptions rĂ©alisĂ©es au sein du Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, de demander des justificatifs complĂ©mentaires en cas de doute sur lâauthenticitĂ© de la piĂšce produite et de contrĂŽler la validitĂ© et de radier dâoffice la personne qui nâa pas rĂ©gularisĂ© sa situation dans le dĂ©lai imparti C. com., art. R. 123-84-1, R. 123-95-1, R. 123-125-1 et R. 123-136-1, créés par D., art. 2, 6° Ă 8° et 10° ; D., art. 1er, 5°, art. 32, I, 1° et art. 34, 35 et 39. Dâautres dispositions entreront en vigueur Ă compter du 1er janvier 2024 D., art. 3, 14°, b. Lire aussi LâINPI, en charge du Registre national des entreprises dĂšs 2023 Fixation des droits dus au titre du RNE Le dĂ©cret n° 2022-1015 du 19 juillet 2022 fixe les montants des droits qui seront dus par certaines entreprises sociĂ©tĂ©s, commerçants, entreprises du secteur des mĂ©tiers et de lâartisanat en cas dâimmatriculation, dâinscriptions modificatives ou de dĂ©pĂŽts au RNE. Les montants des droits dus en application de lâarticle L. 123-54 seront fixĂ©s, pour chaque formalitĂ©, par les tableaux figurant au sein de lâannexe 1-4 du livre Ier du code de commerce. Aucun droit ne sera dĂ» en cas de modifications rĂ©alisĂ©es par le teneur du RNE, dâoffice ou sur demande dâune autoritĂ© habilitĂ©e C. com., art. D. 123-321. Le dĂ©cret insĂšre, aprĂšs lâannexe 1-3, dans la partie rĂ©glementaire du livre Ier du code de commerce, une annexe 1-4, laquelle prĂ©voit les montants des droits dus au teneur du RNE par exemple, 5,90 ⏠pour toute inscription complĂ©mentaire quâil sâagisse dâune personne physique ou morale ainsi que ceux dus Ă la chambre de mĂ©tiers et de lâartisanat de rĂ©gion compĂ©tente par exemple, 45 ⏠pour toute immatriculation. Ce dĂ©cret entrera en vigueur le 1er janvier 2023 D., art. 18. Lire aussi DĂ©marches des entreprises le Kbis, câest fini Codede commerce : article L123-28-1 Article L. 123-28-1 du Code de commerce. Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles. Par dĂ©rogation aux articles L. 123-12 Ă L. 123-23, les personnes physiques mentionnĂ©es au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article L. 123-16-1 peuvent ne pas Ă©tablir de bilan et de compte de rĂ©sultat lorsqu'elles n'emploient aucun salariĂ© et qu'elles ont Les personnes morales et physiques commerçantes doivent Ă©tablir des comptes annuels, procĂ©der Ă l'enregistrement chronologique des mouvements affectant le patrimoine de l'entreprise, vĂ©rifier l'existence et la valeur des Ă©lĂ©ments d'actifs et passifs inventaire et tenir les documents correspondant un livre journal, un grandâlivre et un livre d'inventaire.Toute la comptabilitĂ© est basĂ©e sur l'existence de piĂšces justificatives qui peuvent ĂȘtre internes Ă l'entreprise fiches de paies ou externes factures. Ces piĂšces justificatives seront enregistrĂ©es dans un certain nombre de documents obligatoires, avant d'ĂȘtre centralisĂ©s pour donner naissance aux comptes annuels et Ă l' comptes sociaux feront ensuite l'objet d'une documents comptables doivent ĂȘtre conservĂ©s dix ans 123-22 alinĂ©a 2 du code de commerce.Les documents qui permettent l'enregistrement chronologique les livres obligatoiresChaque opĂ©ration de l'entreprise est enregistrĂ©e dans l'ordre chronologique dans les livres obligatoires que sont le livre-journal et le grand livre. Le livre d'inventaire a disparu du code de commerce en 2011 mais figure toujours Ă l'article 912-3 du PCG ces documents doivent ĂȘtre Ă©quilibrĂ©s, ce qui signifie que si l'on additionne toutes les lignes, le total dĂ©biteur et le total crĂ©diteur doivent livre journal unique, les journaux gĂ©nĂ©ral et auxiliairesChaque entreprise tient au moins un livre journal unique dans lequel elle reporte toutes les opĂ©rations, quelle que soit leur nature. Cette obligation est prĂ©vue aux articles 912-1 du PCG 2014 ;L123-12 du code de au journal doit ĂȘtre dĂ©finitif c'est Ă dire effectuĂ© sans blanc ni altĂ©ration article 921-3 du PCG 2014 dans les journaux papiers. La cĂŽte et le paraphe, destinĂ©s Ă attester du nombre de pages et Ă donner date certaine aux documents, ne sont plus obligatoires mais restent possibles et gratuits ils sont un moyen de preuve.La comptabilitĂ© est obligatoirement tenue sans blanc ni ratures. Le comptable ne peut ni masquer, ni effacer des Ă©critures. En cas d'erreur sur une comptabilitĂ© papier, il doit en principe utiliser la les comptabilitĂ©s informatisĂ©es, l'enregistrement dĂ©finitif se matĂ©rialise par une procĂ©dure de validation. Les documents informatiques Ă©crits doivent ĂȘtre identifiĂ©s, numĂ©rotĂ©s et datĂ©s comment les anciens livres cĂŽtĂ©s et paraphĂ©s. Les logiciels trop permissifs, qui permettent de réécrire ou d'Ă©craser les fichiers enlĂšvent tout force probante Ă la comptabilitĂ©. C'est pour cette raison que les Ă©critures sont rarement validĂ©es tout de suite. Elles sont d'abord enregistrĂ©es dans un brouillard, puis validĂ©es. AprĂšs validation, seule la contre-passation reste Ă©criture au livre journal contient, au minimum le numĂ©ro de l'opĂ©ration chronologique ;le numĂ©ro des comptes dĂ©biteurs et crĂ©diteurs ;la date de l'opĂ©ration ;le libellĂ© de l'opĂ©ration ;les sommes portĂ©es au dĂ©bit ou au crĂ©dit des diffĂ©rents journal unique est souvent dĂ©composĂ© en journal gĂ©nĂ©ral et journaux auxiliaires. Ce dĂ©coupage permet d'enregistrer les opĂ©rations quotidiennes dans des journaux spĂ©cifiques, et de laisser en opĂ©rations diverses, les opĂ©rations mois frĂ©quentes une ou plusieurs fois par mois par exemple.Les journaux auxiliaires sont gĂ©nĂ©ralement les journaux d'achat, de vente, de banque, de caisse et opĂ©rations diverses salaires, charges sociales et dĂ©clarations de TVA par exemple.Le grand livreLe grand livre rĂ©capitule toutes les opĂ©rations portĂ©es dans les diffĂ©rents journaux mais en donnant une ventilation compte par compte, dans l'ordre du plan comptable. Le classement chronologique se fait Ă l'intĂ©rieur de chaque y retrouve la date de l'opĂ©ration ;la rĂ©fĂ©rence du journal oĂč l'opĂ©ration est inscrite ;le libellĂ© de l'opĂ©ration ;le montant dĂ©biteur ou pour les journaux, le grand livre est divisĂ© en grand livre gĂ©nĂ©ral et en grands livres auxiliaires mais le dĂ©coupage n'est pas tout Ă fait le mĂȘme puisqu'il se fait ici par type de grands livres auxiliaires donneront le dĂ©tail des mouvements et soldes pour chaque client ou fournisseur alors que le grand livre gĂ©nĂ©ral, centralise tous ces comptes de tiers. Dans le grand livre gĂ©nĂ©ral, ce sont des comptes balanceLa balance rĂ©capitule les mouvements du grand livre ainsi que les soldes, compte par compte, en donnant systĂ©matiquement le total des mouvements dĂ©biteurs et crĂ©diteurs et les diffĂ©rents n'est pas un document obligatoire, mĂȘme s'il est trĂšs utilisĂ© pour vĂ©rifier l'Ă©quilibre des comptes ;pour la prĂ©paration des documents de livre d'inventaireCe livre d'inventaire n'est plus obligatoire depuis 2011 et son absence dans l'entreprise n'est plus sanctionnĂ©. MalgrĂ© cela, l'obligation d'effectuer un inventaire tous les douze mois documents de synthĂšseLes documents de synthĂšse, que sont le bilan, le compte de rĂ©sultat et l'annexe, ne sont Ă©tablis qu'une fois par an, aprĂšs une rĂ©vision du grand livre, destinĂ©e Ă dĂ©tecter et corriger les erreurs trois documents sont indissociables et se retrouvent dans la liasse fiscale ou dĂ©claration de rĂ©sultat des entreprises, qui sera envoyĂ©e Ă l'administration fiscale article 38 de l'annexe III du CGI.Ils sont obligatoirement Ă©tablis par toutes les personnes physiques ou morales qui ont la qualitĂ© de commerçant ou qui ne sont pas commerçants mais ont une activitĂ© Ă©conomique la notion d'entitĂ© du plan comptable gĂ©nĂ©ral.Ce sont les organes de direction qui arrĂȘtent les comptes annuels dans des dĂ©lais qui peuvent varier selon la forme juridique. En pratique, les entreprises respectent les dĂ©lais fiscaux pour le dĂ©pĂŽt des dĂ©clarations de rĂ©sultats, souvent plus prĂ©sentation du bilan et du compte de rĂ©sultatCette prĂ©sentation est prĂ©vue par les textes mais peut diffĂ©rer selon que l'on applique le plan comptable gĂ©nĂ©ral ou le code gĂ©nĂ©ral des contenu de chacun de ces tableaux est listĂ© par le code de commerce aux articles R123-181 et suivants du code de commerce, le PCG 2014 se contentant ici de donner les diffĂ©rents droit comptable, les entreprises ont ainsi le choix entre plusieurs prĂ©sentations, dĂ©finies aux articles 810-1 et suivants du PCG 2014 qui prĂ©sentent Ă©galement les diffĂ©rents modĂšles les documents peuvent ĂȘtre prĂ©sentĂ©s en comptes sous forme de tableau ou en liste ;selon un systĂšme abrĂ©gĂ© pour les petites entitĂ©s, de base ou le systĂšme choisi, les documents seront plus ou moins dĂ©taillĂ©s. Hormis le cas particulier des petites entreprises, l'entreprise concernĂ©e choisira le systĂšme qui donne l'image la plus droit commercial, seul le compte de rĂ©sultat peut faire l'objet d'une prĂ©sentation en tableau ou en liste, au choix de l'entreprise article L123-13.En droit fiscal, le modĂšle prĂ©vu pour la liasse fiscale, ne permet pas de choisir. Le bilan est obligatoirement prĂ©sentĂ© en tableau et le compte de rĂ©sultat sous forme de liste voir le tableau des diffĂ©rents rĂ©gimes d'imposition.Le systĂšme dĂ©veloppĂ© prĂ©vu par le plan comptable n'est pas sanctionnĂ© par le droit commercial ou des comptes annuels, permet de mieux renseigner les utilisateurs des documents de synthĂšse. Elle comporte un certain nombre de mentions obligatoires qui sont listĂ©es Ă la fois par le PCG 2014 articles 831-1 et suivants et le code de commerce articles R123-195 et suivants.Les informations Ă produire dĂ©pendent de la taille de l'entreprise, de l'importance significative des informations et de l'identitĂ© de la personne qui Ă©tablit les les articles 832-13 et 832-14 du PCG 2014, listent les informations que les petites entitĂ©s et les personnes physiques ne sont pas tenues de fournir en droit fiscal, le contenu de l'annexe les tableaux de la liasse fiscale varie selon le rĂ©gime d'imposition plus dĂ©taillĂ© pour le rĂ©gime rĂ©el normal mais l'administration fiscale est en droit de rĂ©clamer les Ă©lĂ©ments qui figurent obligatoirement dans l'annexe comptable, sans figurer dans la liasse et la publication des comptesLes comptes sociaux les documents de synthĂšse des sociĂ©tĂ©s sont approuvĂ©s tous les ans par les associĂ©s, rĂ©unis en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Cette approbation doit avoir lieu dans les six mois de la clĂŽture de l'exercice et ce, mĂȘme si la sociĂ©tĂ© n'a pas eu d'activitĂ© au cours de cet les sociĂ©tĂ©s unipersonnelles dont l'associĂ© unique personne physique est Ă©galement le gĂ©rant, le dĂ©pĂŽt au greffe vaut approbation des dĂ©pĂŽt au greffe du tribunal de commerce est obligatoire. Les documents Ă dĂ©poser sont les suivants un exemplaire des comptes annuels bilan, compte de rĂ©sultat et annexe comptable ;la proposition d'affectation du rĂ©sultat ;les comptes consolidĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant ;le ou les rapports des commissaires aux dĂ©pĂŽt de la liasse fiscale est possible mais pas obligatoire Ă condition de joindre l'annexe dĂ©pĂŽt doit se faire dans le mois qui suit l'approbation des comptes par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ou dans les deux mois en cas de dĂ©pĂŽt cas de refus d'approbation, une copie de la dĂ©libĂ©ration est dĂ©posĂ©e Ă la sommaire du dossierLes obligations comptables et fiscales des entreprisesLes obligations comptables de droit communLes obligations simplifiĂ©es des petites entreprisesComptabilitĂ© d'engagement ou comptabilitĂ© de trĂ©sorerieLes rĂšgles de facturationTableau de synthĂšse des rĂ©gimes d'imposition et obligations dĂ©clarativesLa franchise en base de TVA jhSJEM2.